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Face à l’inaction climatique des pays gros pollueurs de l’atmosphère, la RDC, leader du Bassin du Congo, le plus grand capteur net de CO2 du monde, doit s’inscrire pour la défense de ses intérêts, dans une approche stratégique.

En effet, le Bassin du Congo et l’Amazonie sont les deux poumons de la planète, auxquels on associe Boméo en Indonésie.
Ces trois pays, dépositaires des trois massifs forestiers importants du monde, jouent, à travers la séquestration substantielle du dioxyde de carbone émis essentiellement par les pays développés, un rôle déterminant pour la survie de la planète dans un contexte de dérèglement climatique et de dégradation constante de l’environnement.

Peuvent-ils se résigner à s’appauvrir en protégeant leurs forêts pour aider le monde à respirer pendant que les pays nantis gros émetteur des gaz à effet de serre continuent de s’enrichir au prix de la dégradation de l’environnement et en n’honorant pas leurs engagements exprimés dans l’Accord de Paris ?
La responsabilité internationale vitale pour la planète qu’assument ces trois pays -plus grands réservoirs de la biodiversité- postule impérativement, pour leur adaptation climatique, l’exécution, par les pays riches gros pollueurs de leur obligation financière
correspondante.

pour faire bouger les lignes dans ce bras de fer financier avec les pays nantis, la RDC doit changer le paradigme, en s’inscrivant dans une démarche stratégique particulière, avec les deux autres pays renfermant des gigantesques massifs forestiers, à savoir : le Brésil et l’Indonésie, par la constitution d’un bloc sous forme de Cartel environnemental trielateral (RDC-BRESIL-INDONESIE) appelé à devenir l’interface climat de la communauté financière internationale.

Le soussigné avait déjà, en 2018,
soumis cette initiative au gouvernement indonésien, à Djakarta et à l’ambassadeur climat brésilien, à New-York.
L’invitation à une rencontre tripartite adressée par le ministre Indonésien de l’environnement à ses homologues de la RDC et du Brésil, en marge de la Cop26, à Glasgow, n’est nullement fortuite. Elle trouve sa source dans l’initiative précitée.

Puisse la Délégation congolaise savoir saisir cette opportunité pour obtenir des délégations indonésienne et brésilienne la tenue, à Kinshasa, de la réunion tripartite constitutive de ce Cartel.

She Okitundu, Sénateur

Ministre Honoraire des affaires étrangères

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