Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani a déclaré que la République démocratique du Congo s’est réservée de signer le Mémorandum d’entente sur la coopération des chefs des polices de l’Afrique de l’Est et le ministère chinois de la Sécurité publique (EAPCCO). Pour cause, l’absence de condamnation de l’agression rwandaise par les pays de l’organisation sous-régionale EAC. Il a fait cette déclaration lors de sa participation au premier dialogue ministériel axé sur la coopération internationale de la l’application de la loi et de la sécurité qui s’est tenu samedi 7 septembre à Beijing, capitale de la République Populaire de Chine.

Ce premier dialogue ministériel s’inscrit dans le cadre de la construction d’une nouvelle plate-forme de la coopération en matière de l’application de la loi en vue d’une communauté de destin et de partage sécuritaire entre la Chine et l’Afrique de l’Est y compris la RDC. Il faut signaler que 14 Etats de l’Afrique de l’Est avaient convergé à Beijing pour participer à cette activité d’une importance stratégique en matière de sécurité.

La salle de conférence du ministère de la Sécurité Publique chînoise a offert la tribune à tous les chefs des délégations de pays membres de cette plate-forme de coopération Chino-Est Africaine de s’exprimer sur la problématique sécuritaire et les opportunités de partage d’expériences. C’est le cas du chef de la délégation congolaise Jacquemain Shabani Lukoo a montré l’intérêt de la RDC qui d’après lui, est ouverte et disposée à entretenir une coopération avec la Chine pour l’amélioration du bien-être de la population et de sa sécurité. Mais il se réserve de signer le mémorandum d’entente sur la coopération des chefs des polices de l’Afrique de l’Est et le ministère chinois de la Sécurité publique (EAPCCO).

La non condamnation par l’EAC de l’agression de la RDC par le Rwanda est la raison pour laquelle Kinshasa n’a pas signé le mémorandum. L’EAC viole l’un de ses propres principes conducteurs : « le respect de l’intégrité territoriale et intangible des frontières » dont est victime la RDC par le fait d’un membre EAC.

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