Une dizaine de jours que le télé-déchargement d’une pièce de théâtre tarde à atteindre une certaine vitesse… Les images se bousculent en moi selon les déclarations aussi tapageuses que sentimentales des uns et des autres… Le fameux roman de chevet de mon adolescence intitulé » Crime et châtiment » du Russe Dostoïevski, m’ayant tenu en haleine pendant des semaines tout au long de mes 16 ans – plus de six cents pages en petit caractère – m’a apporté quelques éléments : » Mon personnage principal a-t-il le droit de MENTIR pour MIEUX SERVIR la Nation ? » Comme pour le personnage principal du roman fleuve du Russe, qui a tué une vieille riche afin de s’accaparer de sa fortune, de financer ses études de droit afin de devenir un avocat des pauvres ? De un ! De deux ! En octobre 2015, un magistrat militaire a tenté de me convaincre que le village natal de mon feu père est mon village d’origine…
Mes parents étant décédés, ils n’existent plus… Me définir dans la société par rapport aux illustres disparus est une aberration… Je n’appartiens pas à eux. Je n’appartiens à personne qu’à « moi »… Leur union a produit le corps que j’ai librement choisi en naissant en ville… Et le « moi » là, dont les traces infinitésimales de la terre sont perceptibles sur « moi », est le plus important… Donc, mon personnage principal a aussi le DROIT de dire qu’il appartient à la province de sa naissance… D’où le conflit dit cornélien…
Je vous invite à le définir désormais : CONFLIT TSHION TSHION TSHIEN… Une pièce de théâtre basée sur le drame d’appartenance et de responsabilité à la fois individuelles et collectives… Finalement ! C’est au THEATRE, et nulle part ailleurs, que l’on trouve des mots possédant une force… Qui poursuivent leurs actions combinées sur l’esprit de tout spectateur ouvert, et préparé à cet effet, au-delà de la représentation scénique A AIMER et A ADOPTER LA VERTU… N’est-ce pas que l’Art – le chemin par lequel passe la beauté céleste – apporte plus de profondeur et plus de signification à la Vie et à toute action ? Et que son absence mène tout droit à l’asphyxie individuelle et collective, donc à la non créativité, à la mendicité, à la dépendance… Et finalement à la mort ?… Tout événement, capté par le Théâtre de la Majorité – le fils aîné de l’art le plus éminent – est sûr de passer à l’éternité… Merci Seigneur pour tant de grâces !
Katsh
Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com