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Le FGIAC 2024 (Forum sur la Gouvernance de l’Internet en Afrique Centrale) s’est clôturée sur une note positive. Les participants sont parvenu à développer une vision partagée pour un avenir numérique inclusif, durable et équitable tout en identifiant les actions et les initiatives concrètes pour la transformation numérique et l’adoption de l’IA (Intelligence Artificielle).

Après avoir dégagé des insuffisances dans l’intégration de la dimension IA pour atteindre leurs objectifs, les participants ont, au terme de ces assises, formulé des recommandations au termede. « Nous sommes arrivés à des recommandations pertinentes qui permettent de mieux nous positionner à cette époque où les technologies se développent rapidement, qu’il s’agisse de l’Intelligence artificielle, de la robotique et l’internet des objets », a déclaré dans son mot de clôture le Président de collège de l’ARPTC (Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications du Congo).

Les recommandations formulées par les particpants sont regroupées en quatre catégories dont la première concerne les infrastructures. Il s’agit ici de développeer des infrastructures numériques robustes, d’investir dans la construction des centres de données pour stocker et traiter les grandes quantités de données nécessaires à l’IA, de mettre en place des mesures de sécurité solides pour protéger les données et les infrastructures numériques, de développer la stratégie de protection des infrastructures critiques dans les pays d’Afrique Centrale, mettre en place des politiques qui favorisent la transparence, des data centers, mais aussi développer des stratégies pour la bonne gouvernance de l’IA dans une approche collaborative et encourager les partenariats publics-privés, gagnant-gagnant.

Pour ce qui est de la deuxième catégorie qui est axée sur les politiquesde renforcement des capacités, les participants recommandent de mettre en place des cursus universitaires et des formations personnelles spécialisées en IA, de soutenir la recherche fondamentale et appliquée dans les domaines de l’intelligence artificielle mais aussi surtout d’organiser des ateliers et des programmes de formation continu pour mettre à niveau les compétences des professionnels, de faciliter le développement et l’harmonisation des politiques régionales pour l’Afrique centrale en matière de compétences, d’encourager les femmes dans le métier de développement de l’IA et mettre en place des politiques pour maintenir les ressources humaines locales.

S’agissant de la troisième catégorie qui porte sur l’utilisation des données locales, les participants suggèrent  le développement des solutions d’IA adaptées aux besoins spécifiques des populations africaines, l’utilisation de l’intelligence artificielle pour résoudre les problèmes au niveau de la santé, de l’agriculture, de l’éducation et de l’énergie amassé également l’implication des communautés locales dans le processus de développement des solutions de l’intelligence artificielle pour garantir leur pertinence et leur adoption.

La quatrième et dernière catégorie de recommandations est consacrée sur la recherche et l’innovation. Ici, le FGIAC 2024 préconise l’appui des incubateurs, accélérateurs et espaces d’échange pour soutenir les start-up et le petit témoin d’entreprise dans le secteur de l’IA, le développement des mécanismes de financement innovants pour les projets de l’intelligence artificielle, tels que des fonds d’investissement et des programmes de subvention. Mettre en place un cadre juridique clair pour protéger les entreprises. les droits des propriétaires intellectuels, des éventuels et des entreprises. Il faut du reste encourager la mobilité de recherche des chercheurs et pousser  les entreprises technologiques internationales à investir en Afrique Centrale et à créer des partenariats avec les entreprises locales.

Ce Forum qui a duré deux jours, soit su 7 au 8 novembre 2024, a réuni des decideurs politiques, des leaders d’industrie, des experts en transition numérique et de l’IA, des représentants des organisations internationales et de la société civile.
« Transition numérique dans le contexte de l’IA : tendances actuelles et opportunités pour l’Afrique Centrale », c’est le thème qui a été abordé au cours de cette activité qui a permis non seulement de formuler de recommandations mais aussi surtout d’dentifier les tendances actuelles de la transition numérique en Afrique Centrale, d’analyser l’impact de l’IA sur la transition numérique en Afrique centrale, d’identifier les opportunités offertes par la transition numérique pour l’Afrique Centrale et d’évaluer les défis et les contraintes liés à la transition.

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