Sur la rive atlantique de la République Démocratique du Congo, Moanda étend ses plages blondes, balayées par une brise salée venue de l’océan. Ici, le sable dialogue avec les palmiers, et la mer offre à perte de vue un horizon de promesses. Pourtant, ce décor digne des plus belles cartes postales reste largement méconnu voire négligé, dans la stratégie nationale de développement touristique.
Moanda, c’est le seul accès maritime direct de la RDC, un atout géographique rare, un potentiel inestimable. Sa réserve naturelle des mangroves, classée et protégée, est l’un des derniers bastions de biodiversité côtière en Afrique centrale. Ses criques, ses baies sauvages et ses villages de pêcheurs racontent une histoire encore intacte, entre traditions ancestrales et beautés naturelles. Mais derrière le charme, les fragilités sautent aux yeux.
L’absence d’un aéroport fonctionnel isole davantage ce joyau. Les rares infrastructures hôtelières peinent à répondre aux standards modernes. L’eau courante, l’électricité et l’accès internet sont intermittents, décourageant les touristes comme les investisseurs.

Et pourtant, le rêve est palpable. On imagine déjà des écolodges en bord de mer, des circuits écotouristiques dans les mangroves, des festivals culturels célébrant l’identité du Kongo-Central, ou encore un musée maritime retraçant l’histoire côtière du pays.
Pour cela, Moanda a besoin d’un véritable plan directeur, soutenu par l’État, promu à l’international, et construit avec les communautés locales.
Le tourisme balnéaire, l’écotourisme et le tourisme historique peuvent coexister ici, à condition que les infrastructures suivent et que la vision soit claire.
Moanda ne rêve pas d’être la copie d’une station balnéaire étrangère. Elle aspire simplement à exister pleinement, en tant que destination congolaise, authentique, durable et accueillante.
Au kilomètre 5 , El dorado offre un havre d’authenticité.
Sur la route de Banana , il existe un coin appelé 5 km, c’est un hameau des maisons ou des pêcheurs viennent pour vendre le produit de leur sortie en mer. Avec le temps c’est devenu un marché célèbre et de partout des touristes, des restaurateurs viennent s’approvisionner en poissons. À côté de ces petits magasins, ces poissonneries, un homme encore jeune a construit un ensemble d’activités, à savoir un bar qui joue de la musique nostalgique, et des chaises sont installées au bord même de l’océan pour savourer l’air salé de l’océan.
El dorado est un bon concept car il s’y développe un restaurant à poisson pour ceux qui veulent manger frais. Vous achetez votre poisson, vous le donnez à la cuisine et celle-ci vous livre un bouillon aux senteurs magnifiques. Le tout en vaut la chandelle. Des familles viennent avec enfants pour passer des moments de partage. Le patron d’ El dorado offre aussi des moyens de transport pour ceux qui veulent de Kinshasa venir directement à Moanda. Et dans les mois qui viennent,
El dorado offrira aussi des chambres pour touristes.
Il fait nuit c’est l’heure de rentrer vers le Centre ville et au loin les lumières de Soho brillent comme des diamants, en Angola et ça c’est une autre histoire.
W_A. Kalengay