Partager les articles

La question qui se présente la première, à l’esprit, quand toutes les Kongolaises, du Sommet à la base, portent fièrement le faux – chevelure, ongle, sourcils, etc. – se formule de la manière suivante : Qu’ont-elles « mangé » pour que toutes tombent dans les griffes du malin ? Au point d’enrichir les autres peuples – On parle des millions de dollars américains chaque mois – et surtout de porter le flanc au malin qui les manipule à sa guise.

Où sont là dignité (Une charge qui impose des obligations, slogan cher au tabloïd Géopolis Hebdo) ? La respectabilité, la fierté, pour ne citer que celles-ci, d’être une Femme kongolaise, une Femme noire ? Ne savent-elles pas que l’âme, leur âme, respire mieux au travers de la chevelure ? La nôtre est noire et crépue ! En tordant la chevelure, ne tordent-elles pas, ipso facto, leur âme ? Et que c’est au travers de cette torsion que se créé et se maintient le goulot d’étranglement entravant notre développement intégral et intégré ?

Vous qui aviez reçu tant de potentialités du Créateur, pourquoi n’êtes-vous pas étouffées par et dans le faux ? Pourquoi ne le ressentez-vous pas ? Par votre intuition tant aiguisée ! Sortez de là avant qu’il ne soit trop tard ! Et pour cause ! La véritable femme n’est-elle pas celle qui ennoblit toujours et déjà son entourage tout en transmettant en permanence la Lumière d’en haut ? Elle est aussi la Prêtresse de la Pureté, la Gardienne de la flamme de l’ardente aspiration sacrée vers la Lumière.

La véritable femme, c’est évident, n’est donc pas le « sexe faible » (…)  Elle devrait transmettre à l’Homme des notions les plus élevées l. La véritable femme garde toujours sa lampe allumée et cela même pendant la Nuit… N’est-ce pas la Nuit actuellement sur Terre ? (Extrait tiré de la pièce de théâtre intitulée  » Ton combat, femme noire  » de Katsh I, reçue à Panda le 20 août 1974, il y a donc 48 ans). Et surtout, deux décennies avant la politique basée sur le genre ne soit adoptée au Kongo (1993)… Merci Seigneur de cette autre grâce !

Pour des plus amples informations, lisez,  » Ton combat, femme noire « , 72 pages, CEPROLA, 1974/1975, 1985, 2004.

Katsh

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *