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La question se pose : la police a-t-elle trouvé un moyen efficace pour éradiquer le phénomène des « kulunas » ?


Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2024, une opération menée par la police a permis l’arrestation de plus de 100 criminels présumés au Camp Luka, dans le cadre d’un bouclage ciblant huit quartiers à haut risque. Parmi les suspects, 43 ont été confirmés, tandis que d’autres ont été relâchés. En outre, plusieurs parents de ces présumés « kulunas » ont été arrêtés pour recel de malfaiteurs.


« Ils sont en train de pleurer, mais quand leurs fils dérobent, blessent et tuent les autres, ils ne pleurent pas », a déclaré le commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimbalimba, avant d’ajouter : « nous avons arrêté certains parents qui ont voulu s’interposer pour recel des malfaiteurs. »


Les habitants du Camp Luka ont salué cette intervention. Cependant, maître Odo Ekomba, notable de la zone, a plaidé pour un renforcement des effectifs et des moyens logistiques de la police afin de mieux répondre aux besoins de sécurité. « La police devrait renforcer son effectif et doter ses agents des moyens suffisants », a-t-il insisté.


En réponse, le commissaire divisionnaire adjoint a annoncé que d’autres mesures avaient déjà été prises pour éradiquer, ou du moins atténuer ce phénomène, non seulement au Camp Luka, mais aussi dans toute la ville de Kinshasa. « Nous avons remarqué qu’il y avait un problème de commandement. Nous avons changé tous les commandants et nous avons doté nos policiers de munitions et d’armes non létales pour venir à bout de ce phénomène », a-t-il précisé.

Blaise Kilimbalimba a également salué la coopération de la population. « sans votre aide, nous n’aurions pas mis la main sur ces criminels urbains ». Il a profité de l’occasion pour inviter les habitants de Kinshasa à dénoncer les Kulunas, en indiquant leur cachette ou domicile à la police. Enfin, il a annoncé que certains des bandits interpellés seraient transférés hors de Kinshasa après leur condamnation.

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