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Après une tournée régionale et au Kenya, au lendemain de son investiture, le président Félix Tshisekedi est arrivé hier mardi à Windhoek, en Namibie où il a été accueilli par son homologue Namibien Hage Geingob, actuel président de la communauté de développement de l’Afrique australe, SADC.

La visite du chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre d’une visite d’Etat. Mais, il ne fait pas de doute que les questions touchant à la contestation électorale vont s’inviter dans l’échange entre les deux chefs d’Etat, d’autant qu’en décembre dernier, deux leaders de la coalition Lamuka ont fait un passage dans la capitale Namibienne et avaient été reçus par le président Hage Geingob. Pendant les deux heures et demie de la rencontre, Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi ont passé en revue les « entraves à la liberté de manifester et de se réunir que rencontrait » leur candidat. A l’issue de l’entretien entre le Chef de l’Etat Namibien et les deux hommes politiques Congolais, Hage Geingob avait mis un accent sur l’importance d’un scrutin libre, apaisé et pacifique en accord avec les lignes directrices de la SADC et de l’Union Africaine.

Le président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe qui ne cachait pas sa « vive préoccupation », avait aussi ajouté que c’était aux Congolais d’être juges. Raison pour laquelle, une fois que le résultat de la Commission électorale nationale indépendante avait été confirmé par la Cour constitutionnelle, la SADC s’était aligné derrière l’arrêt de la haute juridiction congolaise et avait félicité le nouveau chef de l’Etat.

A présent, après la proclamation du résultat de la présidentielle, sûrement, il s’agira pour le numéro un de l’organisation sous régionale de faire définitivement le point sur la question de la situation électorale en République Démocratique du Congo et d’enterrer une fois pour toute la polémique autour des résultats des dites élections et ainsi repartir sur d’autres bases plus saines.

Patrick Ilunga

 

 

 

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