» Nul n’est prophète, non seulement chez lui, mais dans son propre pays  ». Voilà ce que nous apprend l’histoire immédiate. Les échos des prouesses de M. Kizito Pakabomba Kapinga Mulume à la tête du ministère national des Mines ont traversé les frontières nationales. En effet, depuis l’avènement de cet ancien cadre du groupe français Total à l’immeuble intelligent pour gérer l’un des plus importants et stratégiques ministères, la République Démocratique du Congo (RDC) a beaucoup gagné en crédibilité, car se secteur porteur de croissance est désormais géré selon les normes et standards internationaux

Jamais alors jamais, le secteur minier n’a été aussi attractif que sous la tutelle de Kizito Pakapomba Kapinga Mulume. Sous sa houlette et s’inscrivant dans la vision du Président Félix Tshisekedi, la RDC a engagé beaucoup de points au niveau des différentes agences de notation internationales et gagné en crédibilité grâce au management de cet ancien cadre du groupe français Total. 

 » Aujourd’hui, la RDC occupe la 1ère place des juridictions minières africaines qui attirent plus et captent les Investissements directs étrangers (IDE) dans le domaine d’exploration des gisements miniers  », selon le dernier rapport 2024 de Standard & Poors (S&P).

Filiale de McGraw-Hill, S&P publie régulièrement des recettes, des analyses financières sur des actions et des obligations. C’est l’une des trois principales sociétés de notation financière, avec Moody’s et Fitch Ratings. S&P est connue sur le marché américain pour son indice boursier S&P 500, pour son pendant australien, le S&P 200, ainsi que pour l’équivalent canadien, le S&P TSX. L’agence de notation a, également, marqué l’histoire, le 5 août 2011, quand elle a abaissé la note attribuée à la dette publique à long terme des États-Unis de  » AAA  », la note maximale, au niveau immédiatement inférieur ( » AA+  »), ce qui n’était pas arrivé à ce pays depuis 1917.

 » En RDC, le secteur minier devrait, in globo, rapporter au bas mot 4 381 293 210 $US soit 41,3 % des recettes courantes évaluées 10 618 226 377,66 $US  », a annoncé Ouragan.cd qui a également reconnu avec le média congolais qui a pignon sur rue Géopolis Hebdo que l’impôt sur les revenus salariaux des expatriés, l’impôt exceptionnel sur les rémunérations versées aux expatriés ou encore l’acquisition des permis de recherche et/ou d’exploitation comptent parmi les grandes sources des revenus miniers de la RDC sans oublier la redevance minière. 

A en croire ce récent rapport de S&P, la volonté de l’administration Tshisekedi à gérer le secteur minier selon les normes et standards internationaux a beaucoup pesé pour cette reconnaissance internationale. Tout le contraire du far-west auquel ce secteur a été soumis pendant deux décennies (1996 – 2018). Voilà un peu plus de dix mois que Kizito Pakapomba est à la tête de ce portefeuille, et les signaux d’une longue saison des vaches grasses sont perceptibles.

 » La RDC occupe la tête du top 10 des pays africains en matière de dépenses d’exploration minière en 2024. Le pays attire plus les investisseurs et capte le plus, les IDE ‘, a noté Standard & Poors. L’Afrique, poursuit l’agence de notation, est la première région de production d’or au monde et héberge 30 % des réserves mondiales de métaux critiques ( cobalt, cuivre, lithium, etc.,).

Alors que le prix de l’or est élevé et que ces métaux suscitent un intérêt croissant, les pays dotés de ces ressources tirent leur épingle du jeu en matière d’investissements. Les compagnies minières présentes en Afrique ont investi 1,3 milliard USD dans l’exploration en 2024, selon un rapport de S&P Global Market Intelligence. Cette somme représente une baisse de 1 % en glissement annuel, reflétant une tendance plus large de baisse des investissements mondiaux dans l’exploration minière, qui ont reculé de 3 % pour atteindre 12,5 milliards de dollars. C’est la RDC qui arrive en tête des dépenses d’exploration sur le continent, avec 130,7 millions USD investis par les compagnies actives dans le secteur.

Le pays d’Afrique centrale bénéficie de l’intérêt mondial pour le cuivre qui a monopolisé 71,5 millions USD (environ 55 %) des investissements. Le trio de tête africain est complété par la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud. La Côte d’Ivoire, qui est devenue, ces dernières années, un pôle d’investissement clé en Afrique de l’ouest pour les investissements dans le secteur aurifère, a capté 122,1 millions USD en 2024..

Il sied de noter que S&P n’a pas fourni la répartition des investissements pour l’exploration minière en fonction des minéraux.

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