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Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a fermement rejeté les accusations du Mouvement du 23 Mars (M23), qui a affirmé que les forces armées congolaises (FARDC) avaient violé l’espace aérien de deux zones sous leur contrôle, à savoir Lubero et Rutshuru. En réponse à ces allégations, les autorités congolaises ont exprimé leur indignation et apporté des précisions sur la situation actuelle.

Dans un message publié sur leur compte Twitter officiel, les FARDC ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme des tentatives de manipulation de l’opinion publique par le M23. Selon les forces armées congolaises, aucun aéronef des FARDC n’a survolé la région du Nord-Kivu, y compris les zones en question, en raison de conditions météorologiques défavorables. Cette déclaration vise à contrecarrer les accusations selon lesquelles les FARDC auraient violé l’espace aérien congolais.

Le message des FARDC souligne également que les accusations du M23 interviennent alors que le groupe rebelle a récemment lancé une offensive à Kikubo, ce qui, selon le gouvernement congolais, constitue une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu de Luanda. Cette offensive est perçue comme une provocation supplémentaire dans le cadre du conflit en cours.

Les autorités congolaises ont assuré qu’elles signaleraient ces violations aux mécanismes de vérification compétents. Le gouvernement a insisté sur la nécessité d’assurer la responsabilité pour les actes d’agression et de respecter les accords de cessez-le-feu afin de favoriser une résolution pacifique du conflit.

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