Revenant du Lualaba où il a pris part à la 12ème conférence des gouverneurs de la République Démocratique du Congo présidée par le Chef de l’État, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Chef de l’Exécutif Provincial de Kinshasa, Daniel Bumba a sillonné la capitale le dimanche, 15 juin 2025 pour constater les dégâts causés par les fortes pluies de la nuit du samedi 14 juin et superviser le lancement de travaux d’urgence.
Première étape de sa tournée, le pont de la rivière Kalamu (avenue de la Victoire). Après inspection, le gouverneur a ordonné le démarrage immédiat des travaux de réhabilitation du pont et de la chaussée dès cette semaine.
Dernier arrêt de sa tournée, l’avenue du Tourisme qui une voie en cours de réhabilitation mais ayant également subi les inondations.
Les réparations d’urgence ont été effectuées, permettant la reprise de la circulation.
Désormais élargie, l’avenue dispose de deux bandes de chaque côté, facilitant le trafic.
Bumba face aux inondations
Pour mettre fin aux inondations dans la capitale congolaise, le gouverneur Bumba préconise d’éradiquer les marchés pirates, de démolir les constructions anarchiques notamment à travers la campagne « Retour à la norme ».
Lors de sa descente au rond-point Victoire, dans la commune de Kasa-Vubu, le Vice-gouverneur, Eddy Iyeli a réaffirmé cet engagement.
Il a exhorté les vendeurs occupant illégalement les espaces publics à libérer ces lieux, dans le but de restaurer l’ordre et de redonner à la capitale son éclat.
Peuplée de plus de 17 millions d’habitants, la ville de Kinshasa est l’une des plus grandes agglomérations du continent africain.
Confrontée aux défis environnementaux notamment la pollution plastique due notamment à l’urbanisation sauvage, aux constructions anarchiques, l’incivisme de la population mais, la ville fait régulièrement face aux inondations qui causent régulièrement d’importants dégâts dont des pertes en vue humaines.
Lors du forum du bassin du Congo réunissant les experts du monde entier à Kinshasa la semaine dernière, une gestion intégrée de l’eau a été recommandée.
Le Gouvernement congolais qui avait placé la journée mondiale de l’eau 2025 sous le thème de la lutte contre la pollution plastique a dû annoncer un train de mesures visant à lutter contre ce fléau. Mais face à une ville qui récolte à peine 25% de ses 10.000 tonnes de déchets plastiques quotidiens, et près d’un million d’autres, comment espérer une amélioration de la situation sans un changement radical des paradigmes ?
Là c’est un autre débat.
José-Junior OWAWA
