400 soldats des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) ont clôturé une formation au camp Rwapara à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Il faut souligner que la clôture de cette formation reflète l’excellente qualité de collaboration entre les FARDC et la MONUSCO. D’après le Gouverneur militaire de l’Ituri le Lieutenant-Général Johnny Luboya N’kashama, ces militaires sont un renfort dans les combats que l’armée régulière mène dans la province.
Parmi l’ensemble des formations dispensées aux congolais par la MONUSCO (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo) depuis le debut de la guerre contre les groupes armés et les forces qui sèment la désolation et la terreur dans la partie orientale du pays, principalement orientées sur le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité, il en est une qui vient de se clôturer et devrait prendre de l’ampleur : la formation aux techniques de combat.
« C’est une très grande joie pour moi parce qu’aujourd’hui tous ces hommes sont formés pour qu’ils s’adaptent au terrain », a laissé entendre le gouverneur militaire de l’Ituri, soulignant que quand un élément sort du centre d’instruction, il a une formation en général. Mais quand il arrive sur terrain, il faut le préparer à affronter le terrain avec tous les aléas. « Et donc ici, il s’agit d’une instruction, d’une mise en condition opérationnelle », précise-t-il, en les appelant à la discipline et au professionnalisme.
D’après le Lieutenant-Général Johnny Luboya qui est aussi commandant des opérations en Ituri, ces soldats formés sont ceux qu’on appelle les forces de couverture. « Nous avons d’abord appris à ces forces les techniques de combat, ensuite les règles de comportement, car ils évolueront dans les zones où sont se trouvent les déplacés et les réfugiés. Et enfin, les règles de comportement avec le DIH (Droit International Humanitaire), ils ont aussi appris les règles d’engagement », a-t-il fait savoir.
Formés et Renforcés en capacité opérationnelle, ces 400 éléments ont la mission de répondre effectivement aux ennemis de la paix qui sont dans les environs de Bunia et pullulent dans d’autres coins la province de l’Ituri. « Vous pouvez vous rassurer qu’avec ce qu’ils viennent d’avoir aujourd’hui comme formation, je suis très sûr qu’ils vont très bien se comporter sur le terrain » rassure le Lieutenant-Général Luboya, rassurante que les FARDC et la MONUSCO disposent de très bons éléments en ce qui concerne le West Force. Et surtout qu’il y a deux semaines, une formation des forces spéciales s’est clôturée.
Le Lieutenant-Général Johnny Luboya s’est dit être content mais pas totalement satisfait. C’est en sens qu’il faut doter l’armée des effectifs illimités. « On y va petit à petit. Ne vous en faites pas, on arrivera à avoir des effectifs illimités », soutient-il, en indiquant que le commandant suprême a toute l’information. « Depuis l’instauration de l’état de siège, c’est le troisième bataillon qui vient d’être formé. Avant, nous avions eu deux régiments et nous avons eu deux fois aussi les forces spéciales. Donc, nous allons former en permanence », renseigne-t-il.
Journaliste économique et de gestion des entreprises
communicologue de formation avec comme spécialité la Communication des entreprises. Présentateur des émissions sur l’économie