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Le ministère des Mines français, via le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), établissement public français de référence dans les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol dans une perspective de développement durable, a signé, ce mardi 30 avril 2024, avec la Générale des Carrières et des Mines (GÉCAMINES SA) un protocole d’accord qui porte sur plusieurs sujets d’intérêts communs.

En effet, en marge de la table ronde sur le climat des affaires et des investissements entre la France et la République Démocratique du Congo (RDC), les deux présidents ont eu à l’annoncer d’ailleurs lors de leur conférence de presse conjointe quelques heures avant, Paris et Kinshasa ont manifesté leur réelle volonté d’accélérer une collaboration sur les minerais critiques conformément à ce qui avait été décidé précédemment en Octobre 2023 entre le ministère des Mines, à travers le Service géologique national de France, le BRGM et la GÉCAMINES SA, pour une mise en application effective, rapide et diligente des conventions qui ont été signées sur le protocole d’accord entre la para-publique Congolaise et l’établissement public français.

Objectif, à en croire le Président du Conseil d’administration de la GCM, Guy-Robert Lukama Nkunzi, qui a apposé aussi sa signature aux côtés de celle du Directeur Général Placide Nkala pour le compte de son entreprise, travailler sur l’exploration, c’est-à-dire, le greenfield, mieux sur les zones qui n’ont pas été explorées jusqu’à ce jour, afin d’augmenter et de certifier le potentiel de la RDC en ce qui concerne le portefeuille des actifs miniers de la GÉCAMINES SA en cuivre, cobalt et autres minerais qui sont aujourd’hui de grande importance.

Il s’agit aussi, a poursuivi notre source, de pouvoir faire la certification de certains projets de remblais et des rejets miniers, de développer des projets d’exploration secondaire pour l’exploitation future, la formation du personnel de l’ex fleuron de l’économie Congolaise en géologie et en ressources minérales, l’appui structurel et technique pour la reconstitution des équipes des géologues, l’organisation du patrimoine documentaire numérique et l’archivage des données géologiques et géophysiques.

A retenir que ce protocole porte sur trois axes très clairs : 1) La formation ; 2) La sécurisation et l’information, et enfin ; 3) la connaissance du potentiel minier détenu par la GÉCAMINES SA à des fins d’exploitation future.

 » Cette collaboration entre les deux Etats est une preuve concrète que nous voulons très rapidement mettre à la disposition pour nous-mêmes et pour le monde entier le potentiel que nous détenons pour la transition énergétique  », a conclu le PCA Lukama Guy-Robert faisant l’économie de la cérémonie de signature à la presse.

Dieudonné Buanali

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