Ouvertes le lundi 2 novembre 2020, les consultations nationales entamé par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo se poursuivent normalement au Palais de la Nation dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Ces consultations qui se sont ouvertes dans un contexte de crise politique, visent à recueillir les options et propositions des leaders les plus représentatifs de la classe politique et de la société civile en RDC à l’effet de créer l’Union sacrée de la Nation. Le mardi 3 octobre, le Chef de l’Etat a reçu en son cabinet de travail des mouvements associatifs qui lui ont tous soumis des recommandations devant permettre au pays de sortir de la crise politique et de constituer une majorité qui sera capable de porter le projet de société.

Au sortir de l’entretien avec le Chef de l’Etat, la délégation de l’Association congolaise à l’accès à la justice conduite par son coordonnateur national Georges Kapiamba, a renseigné qu’elle a soumis un cahier des charges au président Tshisekedi. Et d’après elle, cette coalition n’a pas travaillé dans le sens de pouvoir porter le projet de la promotion et la protection des droits et libertés fondamentaux des citoyens tel qu’attendu par nous tous. Face à ceci, l’ACAJ encourage le Chef de l’Etat à poursuivre avec ces consultations en vue d’aboutir à la qualification de la majorité parlementaire.

« D’abord, je voudrais au nom de mes collaborateurs remercier le Chef de l’Etat pour nous avoir invité, nous les organisations de défense des droits de l’homme afin de lui exposer notre contribution en marge de ces consultations qu’il a démarré. Et dans notre message que nous lui avons déposé sous d’un cahier des charges, nous avons énuméré 8 points. L’essentiel que nous pouvons retenir est que nous avons constaté que deux ans après la mise en place de la coalition fcc-cach, nous nous sommes rendu que cette coalition n’a pas travaillé dans le sens de pouvoir porter le projet de la promotion et la protection des droits et libertés fondamentaux des citoyens tel qu’attendu par nous tous. Et que par conséquent, nous l’avons encouragé avec ces consultations en vue d’aboutir à la requalification de la nouvelle majorité et une nouvelle action gouvernementale qui devra porter les vrais projets de société tels que repris dans la constitution à savoir : de vouloir de construire en Afrique un État droit démocratique. Et jusque-là nous nous sommes rendu que l’actuelle majorité n’est pas en mesure d’amener son peuple vers la réalisation de ce projet », a-t-il répondu.

Pour l’Acaj, l’actuelle majorité FCC-CACH ne sera pas en mesure de réaliser l’instauration d’un Etat de droit. C’est pourquoi elle conseille le Chef de l’Etat de consulter toutes les forces politique et sociales, notamment le FCC et les partis politiques qui ne font pas parti de cette coalition.

« Nous avons conseillé au président de la république de consulter toutes les forces politiques et sociales, y compris celles du FCC et d’autres partis politiques qui ne font pas parti de la coalition en vue d’écouter les uns et les autres et surtout dans l’objectif de pouvoir déboucher à la requalification de la nouvelle majorité et nous sommes aujourd’hui certain qu’avec cette majorité il ne sera pas possible de permettre à la République Démocratique du Congo de réaliser le projet de société à savoir : mettre en place un État de droit démocratique tel que voulu par notre constitution », suggère cette association.

Après l’ACaj, le Chef de l’Etat a consulté d’autres composantes de la société civile de la RDC. Devant la presse, le Président Christopher Ngoy qui a conduit cette délégation, a déclaré qu’il faut repenser très sérieusement la structuration de l’assemblée. Et pour ce faire, il a soumis une pétition sur la dissolution de l’assemblée nationale.
« Pour être plus précis, le précis le président de la république a posé dans son exposé deux grandes préoccupations. Il s’agit du malaise au sein de la coalition FCC-CACH et de la création de l’union sacrée de la Nation. Il a voulu recueillir nos avis. Pour ce qui est du malaise, notre avis est que la population vit dans ce malaise. S’il y a malaise, c’est parce que les leviers qui activent les segments de la société sont en souffrance. Cette souffrance est vécue au niveau du social et de la politique. Et aujourd’hui, nous avons exprimé au président que le souverain primaire ne sent plus représenté par les mandataires qui sont dans les institutions. Et qu’il faut penser très sérieusement à pouvoir restructurer l’assemblée nationale. Et nous lui avons remis aujourd’hui une pétition de la société civile qui a déjà enregistré plus 80 000 signatures. Et nous lui avons amené un échantillon. Et pour le reste, on a convenu de le lui présenter solennellement », a-t-il dit.
La société civile de la RDC pense que l’idée de la création de l’Union Sacrée de la Nation est une initiative louable. Et cette union devra miser sur un certain nombre des valeurs sur lesquelles tout le monde s’accorde.

« Nous avons estimé que l’idée de la création de l’union sacrée de la Nation est une bonne chose. Étant donné que chaque citoyen congolais devrait participer à la gestion du pays au regard des prescriptions de l’article 5 de la constitution. Mais au regard de ce que nous avons connu par le passé où il y a eu des structures intégrant des politiques et la société civile, nous avons pensé que cette union sacrée puisse miser sur un certain nombre des valeurs. Et lorsque nous serons accorder sur ces valeurs. Nous allons mettre en place des principes directeur pour faire en sorte que l’union ssacrée ne soit pas l’affaire d’un seul individu ou d’un groupe d’individus mais que ça soit l’affaire tous. Si les gens s’écartent de ces valeurs sur lesquelles nous allons nous accorder, qu’ils soient puni et sanctionné relativement aux valeurs », a-t-il préconisé.

Invité par le president debla République, l’Union de la Presse Nationale du Congo s’est fait représenté par son président Kasonga Tshilunde accompagné d’une forte délégation des membres de cette corporation des journalistes. D’après le président Tshilunde, la presse a fait la promesse d’accompagner ces consultations pour qu’elles soient une réussite totale.

« Nous voulons avant tout remercier le Chef de l’Etat pour avoir initié ces consultations. Et la presse a promis de l’accompagner pour que les consultations puissent être une réussite totale. Les autres détails sont contenu dans les documents que nous lui avons remis. Et il me revient de ne pas le dévoiler ici. Nous comptons l’accompagner par les informations et les commentaires qui sortent de ces consultations. Et il a accepté qu’il ait des informations qui donnent des informations sur la philosophie des consultations avant qu’il revienne pour faire un message à la nation et pour nous dire quelle est la quintessence de l’analyse faite de toutes les consultations », a-t-il assuré.
Tout en évitant d’émettre un avis sur le maintien ou non de la coalition FCC-CACH, Kasonga Tshilunde a indiqué que l’UNPC encourage l’option de la création de l’Union Sacrée de la Nation.
« Nous sommes pour la création de l’Union Sacrée de la Nation. Et nous l’avons encouragé et nous avons estimé que c’est une bonne initiative. Parce qu’il a pris la mesure de la situation réelle du pays. Il a dit qu’il a fait un arrêt, et pendant cet arrêt, il consulte ces compatriotes et puis après il va faire la synthèse de toutes ces consultations. Et adresser un message à la Nation pour repartir sur des nouvelles bases », a -t-il expliqué.

D’autre part, le Chef de l’Etat a consulté l’Intersyndical National de l’Administration publique, le Symeco et le Synamed. Tout en encourageant cette initiative des consultations et se disant prêtent de l’accompagner, ces organisations lui ont remis des cahiers des charges qui contiennent des propositions devant permettre au pays de sortir de l’impasse politique, économique et sociale.

De l’ouverture des consultations nationales

L’appel aux consultations nationales lancé par le Président Tshisekedi a été bien accueilli par les animateurs des institutions d’appui à la démocratie mais aussi des nombreux leaders des organisations de la société civile et des confessions religieuses. Car ils ont rehaussé de leur présence à cette activité qui a débuté le lundi 2 novembre. Parmi les leaders, l’on peut noter la présence des responsables de la Ceni, de la Cndh, du CNSA, du CSAC, de l’église catholique, l’ECC, de l’armée du salut, des orthodoxes, des églises de reveil et autres représentations de la société civile. Au terme de la prise des contacts avec le premier citoyen congolais, chaque personnalité et organisation s’est exprimé devant la presse pour exprimer leurs avis.
C’est le cas du Monseigneur Monsengwo Pasinya qui a fait savoir qu’il la présenté au Chef de l’Etat un mémo qui reprend les besoins de la population, notamment le social et l’économie.
« On a rencontré le président qui a commencé à poser les problèmes que vous connaissez, ce sont les problèmes de la consultation et de son discours qu’il a donné l’autre jour. Nous avons eu un mémo, que nous lui avons présenté, dans le quel nous disons que le pays a besoin de l’économie, l’économie pour le développement du pays pour que le peuple puisse avoir de quoi manger », a dit le cardinal Monsengwo.

De plus, le cardinal Laurent Monsengwo a salué l’initiative du 5ème président de l’histoire du pays.
«Nous le félicitons pour l’initiative qu’il a prise et grâce à cette initiative, il arrivera à avoir une série de réponses qu’il pourra par après étudier avec des gens et qu’il commence à favoriser le dialogue grâce à l’intervention de certaines personnes ressources qui peuvent l’aider à naviguer de deux côtés de la pirogue. Comme cela, il y a des chances que le travail avance dans son dialogue, » a-t-il conclut.

A son tour, le Président de la Commission Nationale pour le Suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre et le Processus Électoral, Joseph Olenga Nkoy, a avant tout rappelé que la RDC est en plein apprentissage du système démocratique. Et le président de la République a lui-même reconnu cela.
« On aurait souhaité, si on était consulté avant, qu’il arrive à échanger avec son prédécesseur Joseph Kabila Kabange. Pourquoi ? pour la simple raison que ce système politique, le chef de lui-même l’a reconnu lors de son discours devant les deux chambres du parlement réunies, que nous sommes dans un apprentissage de la démocratie, et que c’est la première fois que nous avons ce système dans notre pays », a-t-il dit.

En politique le dialogue doit être permanent, poursuit-il, il est souhaitable qu’ils en discutent à deux sans avoir des extrémistes qui sont du côté de Joseph Kabila et du côté du président de la République, les mettre de côté, et en face, ils parlent des problèmes de la République.

Pour le CNSA, c’est à ce niveau que le président Tshisekedi devrait essayer de trouver des solutions avant de prendre langue avec d’autres institutions tel que le parlement.
« De nous tous ici, la seule personne qui a eu le pouvoir par le suffrage universel c’est le président de la République. C’est à ce titre qu’on le reconnaît comme le garant de la Nation », a-t-il souligné.

Consulté par le Chef de l’Etat, le President de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa a indiqué que seul le nouveau bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est habilité à organiser ces élections.

« La mission de la CENI est déclinée dans l’article 211 de la Constitution, c’est-à-dire conduire tout processus électoral et référendaire. En cas d’absence d’une institution ou d’une institution élective, il appartiendra à la CENI d’organiser les élections. Tout de même, aujourd’hui la question qui peut se poser : Est-ce que l’équipe Nangaa est-elle encore légitime pour organiser ces élections ? Il faut le plus rapidement possible désigner les nouveaux membres de la CENI qui vont faire des études et décliner les chiffres, par exemple en disant que ça coûterait autant », a déclaré Corneille Nangaa.

En tant que conseiller des institutions de la République sur des questions éminemment économique et social, le Conseil Économique et Social a été également consulté par le président de la république. Selon le porte-parole de cette institution, Léon Kyaboba, trois points essentiels ont été abordés lors de leur échange avec Félix Tshisekedi.
« Le Conseil économique et social consulté comme les autres forces vives de la nation a eu à dire au président de la République, compte tenu du contexte du moment, 3 points. Le premier, ce qu’il faut préserver la paix et la sécurité du pays. Deuxième point, il faut respecter la constitution. Et le troisième point, il faut ne pas déstabiliser les institutions. Nous avons également rappelé au Chef de l’Etat que ce n’est pas la première fois qu’il y a des consultations dans ce pays. Il faut plutôt voir et rechercher les causes parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets », a-t-il laissé entendre.

Composé d’une délégation des 5 personnes, le Conseil Supérieur de l’Audio-visuel Congolais s’est également présenté à cette activité. D›après son président Tito Ndombi, le CSAC à préconisé un certain nombre des mesure espoir essayer d’encadrer les médias en vue de les amener à plus de professionnalisme.
« Nous avons été consulté, nous avons donné nos avis. Le plus important pour nous est que dans tout ce qui se passe ici avec la tension qu’on vit, les médias jouent un rôle dans l’exacerbation de la crise et des tensions. C’est pourquoi nous avons préconisé des mesures à prendre, pour essayer d’encadrer les médias, pour les amener à plus de professionnalisme, pour leur rappeler leur responsabilité sociale afin qu’ils puissent travailler pour l’intérêt général et non pour des intérêts partisans, » a répondu Tito Ndombi.
Pour sa part, le président a.i de la CIME a insisté sur la nécessité pour le président Tshisekedi d’interroger sa propre conscience et de craindre Dieu, de manière à trouver une solution à cette crise qui gangrène le pays.

« Nous avons interpellé le président de la République, parce que c’est lui qui a prêté serment ici. Dans quelques jours, nous allons totaliser deux ans. C’est lui qui doit interroger sa conscience et Dieu. Nous, nous avons fait des propositions (…) J’ai insisté pour qu’il interroge sa conscience et qu’il craigne Dieu pour qu’on exacerbe pas la crise ou qu’on ne la déplace pas mais qu’on trouve une solution », a-t-il conseillé.

Par ailleurs, la CIME s’est dit être consciente des problèmes sérieux qui se posent dans le pays, et en échangeant avec le Chef de l’Etat, elle a fait des propositions pour que ces consultations qui commencent aujourd’hui, puissent conduire à des résultats susceptibles de faire sortir notre pays de la zone de turbulences. Et elle lui a remis un cahier des charges.
Devant le chef de l’État, la délégation de l’AETA a plaidé pour la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante qui d’après elle doit être dirigée par les experts de la société civile.

« Notre entretien avec le chef de l’État a tourné sur la problématique de la Commission électorale nationale indépendante. Après avoir fait un constat de ce qu’a été la Commission électorale nationale indépendante en 2006, 2010 et 2018, nous avons vu qu’elle a été dominée par la classe politique vu que ça n’a pas donné un résultat la commission électorale nationale indépendante était devenue un enjeu. Nous avons demandé au Président de la République de : dépolitiser la commission électorale nationale indépendante, faire une commission électorale nationale indépendante composée des experts de la société civile en matières électorales », a expliqué Jérôme Bonso, Président de la Ligue nationale pour les élections Libres et Transparentes et Secrétaire permanent de l’AETA.

Les experts de la société civile en matières électorales ont encouragé le chef de l’État à doter l’ONIP des moyens conséquents pour recenser la population congolaise avant les élections générales prévues en 2023.

« Nous avons aussi parlé du problème de l’identification nationale. Qu’on puisse doter de moyens à l’ONIP pour faire le recensement raccourci. C’est dire le RAPTA c’est ce qui a été même adopté à la conférence nationale souveraine. C’est ce qui va nous permettre d’avoir les élections en 2023 dans le délai Constitutionnel. Nous avons demandé au chef de l’État de construire un fonds spécial où on va mettre l’argent de 3 exercices budgétaires pour que ce fonds là puisse être garder », a ajouté Jérôme Bonso.
Selon Bishop Djamba, Coordonnateur de la Symocel, les réformes électorales sont essentielles avant la désignation de nouveaux animateurs de la Céni parce qu’elles serviront de garde-fous. Elles doivent permettre aux nouveaux dirigeants d’être totalement indépendants des institutions politiques.

« Il n’est pas possible que les acteurs politiques ne nous attendent pas parce que les lois qui sont prises ce sont les lois qui doivent traduire les aspirations de la population. Donc si la population a exprimé son point de vue, c’est tout à fait clair que les politiques entendent. Nous avons eu l’occasion de remettre au Président de la République les référentielles de la société civile qui portent toutes les recommandations en rapport avec les réformes électorales. Nous pensions que c’était une bonne occasion pour que notre voix puisse être portée au plus niveau de la République. Nous avons aussi insisté sur le fait que les animateurs de la Céni ne peuvent être désignés qu’après les réformes électorales parce qu’aujourd’hui on peut avoir un animateur de la CENI qui pourrait être l’oiseau rare que vous serez entrain de chercher mais si les lois ne lui permettent pas d’être indépendant des institutions politiques, nous risquons de connaître toutes les tares de 3 processus électoraux passés nous ont appris », a expliqué Bishop Djamba.

L’église du Christ au Congo a également déposé un cahier des charges. Mais elle s’est réservé de dévoiler le contenu de ce document. Par ailleurs, l’ECC estime que ces consultations constituent une bonne occasion pour tous les congolais de se mettre autour d’une table et discuter.

« Je pense que nous avons tous suivi le discours du Chef de l’Etat qui a convoqué les consultations. En tant qu’Eglise du Christ au Congo, nous sommes venu déposé notre mémo qui contient de propositions que l’Eglise du Christ au Congo soumet au Chef de l’Etat. Et c’est difficile de vous dire le contenu. Nous sommes donc venu apporter notre contribution. L’ECC est tellement content parce que ça cadre à notre vision. C’est-à-dire que quand les choses ne marchent pas, il faut se mettre autour d’une table et parler. Parce que nous sommes africains. Pour nous, quand le président de la république a convoqué les consultations, c’était vraiment une bonne occasion. C’est pourquoi nous sommes venu déposer nos propositions à son excellence »,
Conduisant la délégation de l’Église de Réveil du Congo qui est dirigé par l’évêque Dodo Bamba, le Bishop Albert Kakenza a tenu à remercier me Chef de l’Etat qui a daigner de les associer dans ces consultations. Des consultations qui vont lui permettre de prendre des grandes décisions dans les prochains pour la bonne marche du pays. Au sujet de la coalition, Albert Kakenza a précisé qu›il ne revient pas à l›église de juger et condamner les acteurs politiques. Mais plutôt, de prodiguer des consoles sages.

Venu pour être consulté par le Chef de l’Etat, le Haut Conseil Des Églises de Réveil a aussi plaidé pour la restauration de la paix dans l’ensemble du territoire national congolais. Tout en précisant qu›il n›a pas été reçu en qualité de président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, le pasteur Gode Mpoyi a expliqué que le plus important demeure le développement du Congo.

Dans la foulée, ce serviteur de Dieu a promis que les églises de réveil vont continuer à prier pour la paix au Congo-Kinshasa.
« Nous allons prier pour que tout le monde parle le même langage (…) C’est pour la 23ème fois qu’on parle des consultations dans ce pays. Nous en tant que pasteurs, nous sommes là pour conseiller, que tout ce qui sera fait, soit fait en faveur de la paix et du développement du Congo », a martelé le pasteur Godé Mpoyi.
Reçu presqu’à minuit, le numéro un de la Pastorale Nationale Congolaise, l’apôtre Léopold Mutombo Kalombo, a devant la presse relevé que le Chef de l’Etat a dit tout haut ce que la Nation pensait tout bas.

« J’ai de très bonnes impressions parce que j’ai trouvé le président très ouvert (…) Ce que le chef de l’État a proposé à la Nation, il a presque dit tout haut ce que la Nation pensait tout bas », a-t-il déclaré.

De plus, l’apôtre Léopold Mutombo s’est montré optimiste quant à l’aboutissement de ces consultations. Il a appelé les uns et les autres à soutenir la démarche du chef de l’État et à saisir cette opportunité qu’il a offerte pour apporter leur savoir susceptible de permettre le développement du pays.
D’autre part, la communauté islamique du Congo, armée du salut et l’église du Congo ont été aussi consulté par le Chef. Toutes ces organisations ont soumis au Chef de l’Etat des mémorandum.

Djodjo Mulamba

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