Depuis quatre années, la République Démocratique du Congo, le pays de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris des mesures radicales pour promouvoir les Droits humains surtout, ceux qui touchent les plus fragiles de ses populations, en l’occurrence les femmes et les enfants. La délégation Congolaise a rappelé les mesures prises pour la gratuité de l’éducation de base, la prise en charge de la maternité et les Lois relatives à la protection des victimes des violences diverses. La RDC, dans un contexte de conflit larvé, parvient à garantir les libertés d’expression et s’est doté d’une nouvelle Loi sur l’exercice de la liberté de presse en se donnant les moyens de promotion d’une culture démocratique.

Dans ce contexte, les actions mises en place pour désengorger les prisons et la création du Fonds national de réparation de victimes des violences sexuelles liés aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) ont été perçus comme un véritable progrès de la politique nationale de protection des groupes vulnérables.

Pendant plusieurs minutes, les différents ambassadeurs de plusieurs pays ont salué ces progrès mais ont aussi formulé des recommandations notamment, celui de revenir sur le moratoire sur la peine de mort avec en perspective une abolition de celle-ci. Ils ont aussi recommandé à la RDC de renforcer les mesures de protection des personnes LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres) et lui demande aussi d’accélérer les réformes du secteur sécuritaire et renforcer les initiatives de lutte contre le chômage des jeunes.

A titre exemplatif, la Chine a insisté pour que la RDC accélère son processus d’investissement dans les milieux ruraux.

La délégation de la RDC est conduite par la ministre des Droits humains, Mme Chantal Chambu Mwavita. Elle a été renforcée par la présence du ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement, M. Parrick Muyaya Katembwe, du Premier vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Jean-Claude Tshilumbayi, et du Vice-ministre des Affaires étrangères, l’honorable Grâce Yamba Kazadi.
Des hauts magistrats sont aussi présents et des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur et sécurité.
WAK, envoyé spécial à Genève
