Depuis sa prestation de serment le 24 janvier 2019, date de la passation de pouvoir entre le président actuel et son prédécesseur, l’ex président Joseph Kabila, la République Démocratique du Congo vit sa première alternance, voulue par sa constitution et son peuple, qui n’a ménagé aucun effort pour traduire sa volonté d’imposer le respect de la loi fondamentale. Ce, au prix du sang, le seul moyen qui lui restait pour engager son pays vers sa destinée, que les ennemis de la démocratie tenaient à tout prix d’empêcher. Le Congo a un nouveau chef suprême, qui s’appelle Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dont le pouvoir s’affermit aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, par les signes d’une nouvelle ère et l’ouverture de beaucoup de chantiers, notamment le changement des mentalités consacré dans la lutte contre la corruption que plusieurs caciques du régime Kabila refusent d’abandonner, étant donné que c’est pour eux l’unique voie pour se maintenir au pouvoir.
Tous les congolais ont assisté avec effroi à leur arrogance lors de l’annulation de l’installation des sénateurs, une décision prise au cours d’une réunion interinstitutionnelle. Au regard de l’affaiblissement graduel de leur sentiment de surestimation, avec le peuple congolais, ils ont compris que : « ce n’est qu’un fait d’inertie ».
Au demeurant, le pouvoir de l’administration Tshisekedi s’affermit sans bruit mais par les faits.
Le programme de 100 jours exécuté par les nationaux, fait couler les larmes de joie, car le peuple dit : le président s’est exercé à intérioriser l’exaspération de sa population. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) qui regardait subrepticement le début de la construction du nouveau leadership, a franchi la porte afin de rassembler tout le peuple autour de son Chef, celui par la divinité porte désormais le bâton de commandement afin d’amener les congolais vers un avenir meilleur tant attendu. Et reconnait les bonnes décisions fermes prises par le président Tshisekedi qui engagent le pays vers une bonne direction.
Face à cet affermissement du pouvoir du cinquième président congolais, certains thuriféraires de l’ancien régime, les plus réalistes, se confient en leurs proches, « nous n’avons plus de parapluie », apprend-t-on des salons de leur famille politique.
Concernant le modèle politique et économique, le peuple sent que le rêve du président est extraordinairement contagieux, et cela lui donne des ailes afin de s’inscrire dans la mission de porter les couleurs de la RDC et de prouver au monde que le Congo transformé a sa place au plus haut niveau et est capable de jouer une partition volubile dans le concert des nations.
L’affermissement de son pouvoir passe aussi par le bon choix du chef de gouvernement, pas forcément celui choisi par son partenaire politique (Front Commun pour le Congo), au nom d’une quelconque force politique, bien entendu celui que sa conviction déterminera irréversiblement le choix en vue de rencontrer les préoccupations de son peuple envers qui, il a le devoir de redevabilité.
Par ailleurs, les congolais souhaitent que leur président ne change pas de trajectoire de sa gouvernance au risque de compromettre les espoirs suscités par lui, jusqu’à la fin de son premier quinquennat. L’opinion publique a profondément adopté les actions d’urgence du président de la République, dont les tentacules touchent déjà au quotidien la vie de chaque citoyen.
D’aucuns ne doutent de sa capacité de faire mieux à telle enseigne que le soutien populaire lui accordé, s’enracine afin d’affermir davantage son pouvoir, dont le contenu véritable est le bien-être durable du peuple congolais qui l’a placé au sommet de l’Etat pour amener au bon port, sa communauté de destin.
Par Henry Mutombo,
Personnalité politique, Ecrivain et chercheur en fiscalité.

Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com