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Dans une déclaration faite hier mardi 26 février 2019, à son siège de Kinshasa, l’Association congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) fait part des tentatives de corruption visant les juges de la Cour constitutionnelle et des Cours d’appel. Le président de l’Organisation non gouvernementale (ONG), Georges Kapiamba a souligné que des fortes pressions politiques et des offres de corruption ont été exercées par les différents candidats aux dernières législatives nationales et provinciales. Ces pressions politiques seraient également l’œuvre de certains agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui ne souhaiteraient pas la modification des résultats publiés par la Centrale électorale rd-congolaise.

Pour ce faire, « l’ACAJ  appelle vivement les juges à ne trancher les contentieux que conformément au droit, à rejeter toutes les pressions politiques et résister à toute offre de corruption».

Concernant la CENI, l’Ong invite ses agents incriminés « à s’abstenir de toute démarche de nature à exercer une quelconque pression sur les juges pour qu’ils annulent pas des résultats contestés. »

Dans sa communication, Georges Kapiamba rappelle que l’intervention de la CENI dans ces contentieux se limite à sa simple qualité d’experte.  Les faits de corruption sont prévus et punis par les articles 147 et 150 a du Code pénal, livre ll, et 87 de la Loi électorale.

Pour y mettre fin, « l’ACAJ recommande au Procureur général près la Cour constitutionnelle et aux procureurs généraux près les cours d’appel de prendre des dispositions nécessaires afin de rechercher et enquêter sur ces faits. »

Pour sa part, l’Ong se dit« mobilisée sur l’observation des procès dans ces différentes cours afin de s’assurer que les juges rendent effectivement leurs décisions en application de la loi.»

José-Junior Owawa

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