Le nouveau Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a officiellement pris ses fonctions du Chef de l’Etat après avoir procédé à la remise et reprise vendredi 25 janvier 2019 au Palais de la Nation avec son prédécesseur Joseph Kabila Kabange. Ce dernier qui a remis officiellement les clés du Palais à son successeur qui a vite pris congé de ses bureaux qu’il a eu à occuper 18 ans tout juste. Après avoir raccompagné son prédécesseur, le Chef de l’Etat a regagné le Palais.
Entouré de son équipe, le nouvel homme fort de la République Démocratique du Congo s’est livré à la presse présente sur le lieu. Plutôt confiant, le président congolais s’est dit conscient de ses nouvelles responsabilités. « Nous sommes conscients d’avoir la responsabilité des millions d’âmes », a-t-il lâché à la presse avant de poursuivre : « L’intérêt des Congolais sera mon premier souci. On se pose la question sur les sacrifices qu’il faut faire sur certaines habitudes qui n’entrent pas dans le cadre de l’intérêt supérieur de la nation. On essaye d’entrer dans la peau de président et de s’habituer à la fonction.»
Le nouveau Chef de l’Etat a aussi promis de tout mettre en œuvre pour relever les défis du développement du pays en tenant compte de ses réalités dont il est sur de découvrir au fur et en mesure de l’exercice de ses fonctions. « On n’a jamais eu l’expérience avant d’entrer dans cette fonction, l’expérience commence aujourd’hui au jour J zéro », a avoué le nouveau locataire du Palais de la Nation. Lors de cet entretien, le Chef de l’Etat a affirmé avoir pris en compte la revendication de la population qui lui a rappelé séance tenante, lors de la cérémonie de passation des pouvoir, le slogan « le peuple d’abord » du feu Etienne Tshisekedi par ailleurs son père biologique.
Félix-Antoine Tshisekedi promet d’ailleurs d’en faire son fil conducteur durant son mandat à la tête de la République Démocratique du Congo. Lors de son discours d’investiture déjà, « Fatshi », comme l’appellent ses partisans, s’est engagé à œuvrer pour l’amélioration des conditions des vies de la population en luttant contre la corruption, dans le respect de droits de l’homme. Et pour justement arrêter l’hémorragie financière dans le pays, le nouveau président a suspendu toutes les dépenses dans les services publics jusqu’à nouvel ordre, à l’exception de celles liées au personnel (salaires).
José-Junior Owawa

Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com