Comme il fallait s’y attendre, la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo (Monusco) se dit très préoccupée par le regain de tension politique observée depuis le lundi 10 juin dans certaines villes du pays, notamment à Kinshasa la capitale. Par le canal de Florence Marchal, Porte-parole civile, la mission onusienne a lancé un message de paix à l’endroit de toutes les parties aux conflits, notamment les jeunes militants du Cap pour le Changement (Cach) et ceux du Front Commun pour le Congo (FCC), deux plateformes politiques en coalition depuis la publication des résultats de l’élection présidentielle du 30 décembre 2019. C’était mercredi au cours du premier point de presse de Nations Unies de ce mois de juin.

A en croire la porte-parole, la Mission onusienne est disposée à offrir ses bons offices entre les différents acteurs car, selon elle, il ne serait pas bon de gaspiller les avancées gagnées dans l’alternance démocratique que le pays a connue, renseigne nos confrères d’Actu24. Par ailleurs, Florence Marchal a appelé toutes les parties à la retenue et au calme. A l’entendre, beaucoup a été accompli pour arriver à la situation d’alternance démocratique du pouvoir.

Outre la Monusco, les appels à la retenue fusent de partout au pays. Déjà, l’avons-nous appris, un comité de crise a été mis sur pied depuis mercredi soir au sein de la coalition FCC-CACH en vue d’amener les uns et les autres à cohabitation pacifique, dans l’intérêt supérieur de la République et du peuple congolais dans son ensemble.

Rappelons par ailleurs que c’est depuis le lundi 10 juin dernier que la ville de Kinshasa est devenue le théâtre d’affrontements entre les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et ceux du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), suite à un débat intervenu vendredi 7 juin sur les ordonnances prises par le Chef de l’Etat, nommant les nouvelles personnalités au sein des comités de gestion de la Générale de Carrières des Mines (Gécamines) et de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC).

Théodore Ngandu

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *