Une autre réaction farouche à l’interview du président du Sénat sur les ondes de la Radion France Internationale est celle de Dieudonné Mwenze. Ce communicateur de la famille politique du Chef de l’Etat fustige, en 7 points essentiels, les propos de Léon Kengo wa Dondo. Il dit ne pas comprendre que de telles declarations soient faites par un membre d’une institution importante du pays encore en fonction. (Ci-dessous, l’intégralité de cette réaction)
1. Il fait bien par honnêteté politique en prenant un courage considérable pour reconnaître le mérite du Président Joseph Kabila d’être seul à respecter la Constitution du pays”
2. Il est cependant à noter que Monsieur Emmanuel Ramazani Shadary comme Monsieur Léon Kengo wa Dondo, ne sont pas « orphelins ». Ils ont tous deux, un « Père » qui s’appelle Joseph Kabila Kabange, Autorité Morale du Front Commun pour le Congo (FCC) dont ils sont signataires de la Charte;
3. C’est une aberration de penser que la seule signature d’un membre sur la Charte du FCC, Léon Kengo soit-il, ne saurait suffire pour crédibiliser la plate-forme;
4. Certes, Monsieur Emmanuel Ramazani Shadary a et aura jusqu’aux élections, le soutien de toutes les congolaises et de tous les congolais patriotes et protecteurs de la souveraineté de notre pays, la RDC, aussi doublé de celui du Président Joseph Kabila Kabange, en sa qualité reconnue d’Autorité Morale de la Majorité Présidentielle (MP) et du FCC;
5. Il est surtout triste d’entendre d’un responsable et animateur important d’une des Chambres du Parlement du pays, parler aujourd’hui comme s’il se trouverait dans le passé, alors qu’il est sensé détenir un exemplaire du Calendrier électoral de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Un jet d’un simple coup d’oeil sur celui-ci, lui permettrait rapidement de se rendre compte que lorsqu’il dit envisager une autre possibilité encore de recevabilité d’une quelconque candidature à l’élection présidentielle d’un congolais qui serait amnistié par le Président de la République, qu’il parle plus d’un passé incertain que du présent et du futur dont les auditeurs de Rfi auraient besoin d’écouter;
6. Il sied de rappeler à cet ancien juriste de formation et de profession, pouvant traîner une longue expérience dans ce domaine, que lorsque l’on a signé un acte d’engagement (Charte) comme sociétaire d’un groupe, on est sensé ipso facto, aliéner une part de sa liberté au profit dudit groupe. Cela fait partie aussi de la liberté de Monisieur Léon Kengo qui avait signé également librement la Charte du FCC;
7. Rappelons ensuite que la Charte du FCC, dont le Sénateur Léon Kengo est signataire, impose entre-autre, et ce par convention volontaire, aux sociétaires de soutenir le « Candidat Unique » de cette plate-forme politique à l’élection présidentielle qui est à ce jour déjà connu, j’ai cité Monsieur Emmanuel Ramazani Shadary. Apprenons à assumer fidèlement nos actes en dépit des conséquences
Par Dieudonné Mwenze

Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com