A la veille de la campagne électorale, le candidat du Front Commun pour le Congo (FCC) affûte ses armes et va se ressourcer auprès des leaders de la Namibie, lesquels sont issus d’un parti de libération qui se trouve des affinités idéologiques avec le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) parti dont Shadary est le secrétaire permanent.

Le secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie et candidat du Front Commun pour le Congo à la présidentielle du 23 décembre 2018 a regagné Kinshasa mercredi dans la soirée. Emmanuel Ramazani Shadary revient de Windhoek, capitale de la Namibie, où il a passé 48 heures. Durant son séjour namibien, la candidat-Président de la République a déployé « d’intenses activités », nous informe une dépêche de la cellule de communication de l’ancien Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité. Emmanuel Ramazani Shadary a eu un échange d’expériences avec le parti au pouvoir en Namibie, la SWAPO créée comme mouvement de libération il y a 28 ans.
Le secrétaire permanent du parti-phare de la Majorité Présidentielle (MP), Ramazani Shadary a vu dans la SWAPO, des similitudes avec le Parti du Peuple de la Reconstruction et la Démocratie, parti issu aussi d’un mouvement de libération (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre, AFDL). Ces deux partis ont des convergences idéologiques en tant que partis de gauche panafricaniste.

Le candidat du Front Commun pour le Congo a, ensuite, rendu une visite de courtoisie mardi soir à l’ancien Président Namibien, Sam Ujoma, père-fondateur de la République de Namabie. Ramazani a également eu un échange avec le Président en exercice de la République de la Namibie, le docteur Hage Geigob, lequel est aussi Président en exercice de la SADC (Communauté pour le développement économique de l’Afrique Australe).
Entre la délégation qui a accompagné le secrétaire permanent du PPRD en Namibie et les membres de la SWAPO, les entretiens ont aussi tourné autour des questions d’intérêts communs mais également autour du processus électoral dont les avancées ont été saluées.

Il faut dire que c’est la troisième fois que le candidat du FCC a fait un déplacement, en tant que candidat à la présidentielle, dans la sous-région. Aujourd’hui, des liens semblent s’être tissés et même consolidés. Dans la sous-région de l’Afrique australe, la Namibie fait figure de bon élève de la démocratie. Voilà qui justifie la mission du candidat-président à Windhoek dont le voyage avait pour leitmotiv de puiser dans la sagesse des leaders de ce pays.
De retour à Kinshasa, l’ancien Vice-premier ministre se prépare à faire la présentation de son programme de gouvernement. Initialement prévue pour le samedi 10 novembre dernier, c’est finalement ce vendredi 16 novembre que le projet de société sera présenté à la presse et à l’opinion tant nationale qu’internationale.

Patrick Ilunga

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