Tout se joue désormais à Paris. Les combats tentaculaires de la région des Grands Lacs entre la République Démocratique du Congo et son voisin le Rwanda prennent des tournures plus inquiétantes.
Pourquoi le Président Félix Tshisekedi a boudé la clôture du XIXe sommet de la francophonie ?
Mini-incident diplomatique à Villers-cotterêts ou la face cachée de la politique française ?
Le premier des congolais a quitté XIXème sommet de la Francophonie du château de Villers-Cotterêts, le 04 octobre dernier, à cause de l’omission par le président français Emmanuel Macron des crimes commis en RD Congo.
Pendant ce temps, le procès tant attendu, opposant Charles ONANA aux pro-Kigali s’est ouvert dans la capitale française lundi 07 octobre.
Que va t-il se passer ?
Qui se battent réellement et contre quoi se battent-ils ?
Vingt deux ans après le retrait de la première plainte du Rwanda contre le journaliste Charles ONANA, pour diffamation de Paul Kagame et atteinte à l’honneur de l’armée rwandaise, le Rwanda attaque à nouveau cet écrivain par personnes interposées devant la justice française.
Le raison majeure reste la contradiction par ce dernier à la version officielle du Rwanda au sujet du genocide de 1994.
L’affaire prend du temps et embarque africains et européens autour de la RD Congo d’une part, défendue par ONANA et du Rwanda d’autre part soutenu par plusieurs associations françaises et la communauté rwandaise de France.
Lundi 07 octobre, Charles ONANA a comparu aux côtés de son éditeur, responsable des éditions du Toucan, devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire de Paris.
Il fera face à la Fédération internationale pour les droits humains, FIDH, la Ligue des droits humains et Survie, qui l’accusent d’avoir renié l’existence du genocide rwandais, dans certains extraits de son livre « La vérité sur l’opération turquoise», paru en 2019.
Dans ses investigations rendues publiques, il remet en cause la thèse d’un genocide au Rwanda en 1994, au temps de l’opération turquoise, dirigée par l’armée française.
En 2019, ce journaliste avait publié un ouvrage intitulé « Rwanda, la vérité sur l’opération turquoise, quand les archives parlent, aux éditions l’Artilleur, 2019 ».
Son livre est préfacé par le Colonel Luc Marchal, commandant des soldats de la paix, ayant sécurisé la ville de Kigali au temps dit « genocide » en 1994.
CONGO Vs RWANDA
Un scientifique contre les pro-Kagame ?
L’opinion se demande qui sont les vrais protagonistes dans cette bataille.
Si du côté de Kinshasa, seul le FORUM DES INTELLECTUELS CONGOLAIS, FICE se prépare ouvertement à accompagner Charles ONANA, le camps rwandais a mis toutes les batteries en marche et a préparé un terrain du côté de la justice française afin de faire taire une fois pour toutes, ce chercheur spécialiste des pays des Grands Lacs.
Ce combat de longue date se joue désormais sur deux terrains : Sur le plan journalistique et en bon journaliste d’investigation, Charles ONANA pose les meubles et place la barre très haut.
Il parle au nom des victimes du régime de Kagame, au pouvoir depuis 30 ans et fait parler les témoins allant du simple citoyen aux casques blues de l’ONU. témoins des événements.
Lors de ses conférences, il rappelle la notion des preuves et démontre pas à pas la théorie du complot.
Sa logique qui alterne témoignages des victimes et révélations des officiels dérangent ses détracteurs depuis des années.
Ce qui a longtemps fait réfléchir ses adversaires sur le choix optionnel pour le faire taire.
Le temps a fini par leur donner une idée. Ils se sont déportés sur le terrain du droit, en faisant inscrire dans la loi française, les crimes du Rwanda comme un acte semblable au genocide des juifs, afin de faire taire définitivement Charles ONANA qui, lui, continue à les attendre sur le terrain scientifique si preuve du contraire il y a.
Cependant, depuis le retrait de sa première plainte en 2002, le Rwanda s’est empêché de nager à contre courant, en parlant science et preuves.
Il a choisi son chemin de prédilection : le plaideur.
Le lobbying de Kagame a fait inscrire le reniement, mieux la négation du « genocide rwandais » comme un acte condamnable dans la loi française.
Il est bien clair aujourd’hui que le Rwanda n’a pas intérêt à jouer sur le terrain scientifique en y amenant une preuve, car déboussolé par la multitude des témoins ayant collaboré avec Charles ONANA.
Ce journaliste semble avoir pris de l’avance et s’est crédibilisé par ses sources d’information rwandaises et occidentales.
C’est ce qui justifie selon l’auteur, la déportation de ce débat sur le champs du droit, afin de laisser parler l’intime conviction des juges qui, ont déjà pour instrument de travail, des lois adoptées par le parlement et promulguées par le politique.
Comment la justice française tranchera-t-elle cette affaire, surtout que l’opinion sait que les éléments juridiques spécifiques à la question rwandaise arrivent après les investigations de ce scientifique?
Au regard des dispositions légales inscrites sur demande et plaidoyers des pro-Kagame dans la loi française, plusieurs observateurs français et étrangers voient deux scénarios dans ce procès.
Une possible condamnation de Charles ONANA qui aurait pour but de le faire taire et revigorer le régime de Kigali… afin d’effacer définitivement la version de Charles ONANA qui reste le deuxième son cloche qui retentit depuis deux décennies dans les oreilles des habitants de la terre, sur la question des Grands Lacs et particulièrement dans ce que d’aucuns appellent : La théorie du complot et de la Balkanisation du Congo Démocratique.
Charles ONANA ou Héros d’Afrique ?
Nous avons eu l’occasion d’approcher l’auteur de « Holocauste au Congo », pour savoir quel était son état d’esprit en cette période. Il reste serein et confiant.
« Je suis fiers de servir l’Afrique et je défendrai toujours les vulnérables tant que cela sera possible. Et merci à tous ceux qui me soutiennent». Ce sont les paroles de Charles ONANA, journaliste et politologue franco-camerounais.
Contrairement aux condamnations des officiels français, par moment, des dérives de Kagame, ce procès organisé à Paris dès ce 07 au 11 octobre 2024 révélera officiellement et clairement la position de la France face au régime de Kigali.
Selon le célèbre ONANA, rien n’est plus fort que la vérité. À l’en croire, un débat scientifique se contredit par la science et non par une condamnation d’un juge.
D’aucuns se demandent pourquoi le plus grands pays francophone au monde est ainsi méprisé par le pays de la langue française. Ils affirment que cela démontre la grande importance du lien Macron-Kagame, mieux, Rwanda-France, que tout homme de bon sens qualifierait de lien incestueux, car le Rwanda accusait il y a peu la France, de n’avoir rien fait au moment des “faits”, alors qu’elle dirigeait la sécurité de Kigali via l’opération turquoise. Et aujourd’hui, c’est Kigali qui parait l’enfant chéri de Paris.
D’où la curiosité du journaliste d’investigation Charles ONANA qui, à ce jour continue à attirer l’attention des scientifiques africains et étrangers de tous les domaines.
Les scientifiques de tout bord se demandent, que cache réellement ce soutien inconditionnel de Paris à un président au pouvoir depuis 30 ans, accusé par ses compatriotes d’être sanguinaire et dont les crimes n’ont jamais été cités ni dénoncés par les mêmes ONG qui s’opposent à Charles ONANA au nom du droit.
Ce procès lèvera le voile sur l’ambiguïté de la relation moins pure entre la France et le Rwanda qui n’a que trop duré en terme de 2 poids 2 mesures !
Une Hypocrisie et un changement des cartes et le camouflage de non dits, pris pour secrets d’états qui, malgré les colmatages successifs fait qu’à chaque fois que ce régime de Kagame va etre mis à nu, ses associés de l’ombre voleront ainsi au secours de leur poulain, pilleur de coltan, du cobalt, de l’or et du lithium, bref des minerais congolais.
Attendons jusqu’au jour où leurs cartes seront épuisées !
Si ce n’est maintenant dans ce procès ? Les avis disent qu’e ce temps approche! Et le monde entier s’attend à des révélations plus graves un jour!
PARIS, 07/10/2024
Jean Paul KAYEMBE MALEMBA