Une fausse alerte a été lancée cette semaine contre Barnabé Muakadi Muamba, ci-devant Directeur Général de la Direction Générale des Impôts (DGI) autour d’un » prétendu déguerpissement irrégulier des occupants de l’immeuble Avé Maria situé dans la commune de la Gombe ». Il s’agit d’une cabale montée par des escrocs. L’immeuble Avé Maria situé sur l’avenue Colonel Ebeya dans la commune de la Gombe, au centre-ville appartient bel et bien à la famille Barnabé Muakadi dont son fils et son épouse. Elle l’a acheté en bonne et due forme auprès de Monsieur Hubert Mampengu depuis deux ans. Après la transaction, la mutation a été faite au nom de la famille Barnabé Muakadi, nouvel acquéreur et détentrice de tous les titres de propriété dont l’inattaquable certificat d’enregistrement.
Une bande de malfaiteurs à la manoeuvre
Deux ans après l’acquisition de l’immeuble, Barnabé Muakadi Muamba est désagréablement surpris par l’apparition des présumés enfants de l’ancien propriétaire Mampengu, aujourd’hui âgé de 92 ans. Ce qui est drôle et curieux est que ces enfants ne contestent pas la légalité et la transparence de la vente de l’immeuble. Ils réclament plutôt une somme supplémentaire au montant convenu avec le vendeur lors de la transaction. Une véritable arnaque. Pire encore, ces fameux enfants ne sont mentionnés dans aucun document légal concernant ce bâtiment. L’ancien propriétaire avait d’ailleurs confié la charge de la transaction à son avocat-conseil pour éviter les contingences, les intrigues et les intrusions. La procuration et le mandat donnés à l’avocat par Mampengu pour vendre l’immeuble existent. Les images (photos) de Mr Mampengu avec l’acheteur au Cadastre et les actes notariés constituent des preuves irréfutables de cette transaction.
Selon une source digne de foi, un commençant asiatique (indo-pakistanais), tireur de ficelle est derrière cette affaire. C’est lui qui a contacté la famille Mampengu en lui proposant un montant supérieur à celui versé jadis par la famille Muakadi. C’est la main noire qui tente désespérement de récupérer cette bâtisse.
Un gros canular et une manipulation avec intention de nuire
Depuiis l’acquisition de l’immeuble, Barnabé Muakadi a suivi la procédure légale. Il n’a jamais chassé les locataires de l’immeuble. Bien au contraire, il s’est montré patient, tolérant et clément envers les occupants. Un préavis leur a même été accordé. Dommage, il est largement dépassé et aucun locataire n’a quitté le bâtiment. Pendant ce temps, les supposés enfants de Mampengu percevaient mensuellement l’argent du loyer auprès des locataires. Pourtant, le paiement devrait s’effectuer auprès du nouvel acquéreur.
Excédé par ce comportement, Barnabé Muakadi a saisi la justice. Le jugement a été rendu en sa faveur après le procès. Hubert Mampengu lui-même avait reconnu et confirmé la vente de son immeuble à Muakadi devant la justice. Il est encore en vie. Mais malgré la décision de justice, presonne n’a quitté cet immeuble, alors que nul n’est au-dessus de la loi.
Pour mettre un terme à cette situation, le parquet a dépêché la police pour déguerpir légalement les occupants après l’expiration du préavis. Mais la police a été butée à une forte résistance des occupants. Or, la force reste à la loi et la patience à des limites, dit-on. Face à la véracité des faits, les supposés enfants du vendeur de l’immeuble, instrumentalisent et manipulent les occupants du bâtiment, certains médias à la recherche du buzz et tentent d’influencer l’opinion publique. Ils dénignent et vilipendent la justice en criant à l’injustice.
Tentative d’escroquerie, stratégie de diversion et de victimisation
Pour s’abriter derriere la forfaiture, ces individus avancent l’argument selon lequel la famille du Président Tshisekedi serait derrière le dossier. Faux et archifaux !
Pour preuve, ils ont abusivement cité le nom de Marthe Kasalu, mère biologique du chef de l’État dans ce dossier.
Heureusement, eux-mêmes l’ont contactée. Ironie du sort, cette dame n’est au courant de rien selon leurs propres aveux, auprès d’une source proche du dossier.
Et si ces individus étaient poursuivis par la justice pour diffamation, imputations dommageables à l’endroit de Maman Marthe ? Et s’ils étaient sanctionnés pour refus d’optempérer à une décision de justice et outrage à magistrat ? Le ciel serait probablement tombé en RDC. Les ONG de défense des droits de l’homme seraient entrées dans la danse. La presse aurait trouvé la matière.
Des raccordements frauduleux et de faux arguments
Ce dossier n’est pas politique ou lié à une province comme les prétendent certaines langues. C’est une affaire privée. Les pseudo-enfants de Mampengu accusent aussi la Force du progrès, un mouvement de la jeunesse de l’UDPS de procéder au déguerpissement forcé des occupants de l’immeuble. Questions : un déguerpissement en deux phases ou concomitant ? C’est-à-dire la phase du parquet avec la police et celle de la Force du progrès ou une action simultanée de la police et de la jeunesse de l’UDPS ? Pure intox !
Par ailleurs, le DG Muakadi Muamba fait l’objet d’une campagne de diabolisation, alors qu’il est dans ses droits. Sa gestion de la DGI n’a aucun lien avec cette affaire. Aucune faute de gestion ou un acte d’indélicatesse ne lui est imputé depuis qu’il est à la tête de cette régie financière. L’IGF y est omnipresente pour exercer le contrôle. Barnabé Muakadi Muamba s’est particulièrement distingué. Il est considéré comme meilleur gestionnaire depuis la création de la DGI et depuis l’acccession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Les chiffres sont très éloquents. Les performances sont remarquables. La DGI mobilise presque la moitié des reccettes du budget du pays chaque année depuis 2020. Le Parlement a reconnu Muakadi comme meilleur manager.
Il faut noter que Barnabé Muakadi a été verificateur d’Impôts pendant 27 ans avant d’être nommé DG. De plus, son épouse est dans le business. Sa famille ne peut-elle pas acquérir un bâtiment en ville? Quel est le texte qui interdit à un mandataire d’une entreprise publique l’achat légal d’une maison au centre ville? Le droit doit être dit. Halte à l’escroquerie et à la diabolisation ! Nous y reviendons.
Géopolis Hebdo