La situation des droits de l’homme dans les zones à conflit, la situation de déplacées internes à Tanganyika, à Kalemie, mais aussi les attaques aux camps des déplacées internes en Ituri et présentation des voeux étaient au cœur des échanges ce mercredi 9 février dernier entre le ministre des Droits humains Me. Albert Fabrice Puela et le chef de missions diplomatique de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), Fabien Sambussy.
S’agissant des graves violations de droits de l’homme qui sévissent dans la partie sud-est de la République Démocratique du Congo, précisément à Kalemie, dans la province du Tanganyika, mais aussi à Mbororos, Le chef de mission de l’OIM, a pour sa part, sollicité l’implication et aussi le soutien du ministre de tutelle pour enfin éradiquer ce phénomène qui ronge la quiétude des habitants de cette partie du pays.
En outre, il a aussi loué le travail abattu par le ministre, pour le projet de loi de la lutte contre la traite des personnes qui est déjà sur la table du parlement.
La situation des droits en République démocratique du Congo n’est du tout rose. Pour l’année 2021, le Bureau conjoint des Nations-Unies pour le droits de l’homme (BCNUDH) a documenté 6.989 violations et atteintes aux droits de l’homme dans le pays, ce qui représente une moyenne de 582 violations par mois. Ces chiffres sont en baisse de l’ordre de 12% par rapport à 2020 et reflètent une réduction du nombre de violations et atteintes dans les provinces du Maniema, du Sud-Kivu, de l’Ituri, du Tanganyika et du Nord-Kivu. Cette légère baisse ne traduit pas une amélioration de la situation sécuritaire dans certaines certaines parties de ces provinces.
Voldi Kengi
Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com