Le gouverneur de la ville de Kinshasa, qui n’a pas encore pris acte (autorisation) de la marche de l’opposition prévue le vendredi 26 octobre ; a, le mardi 22 octobre 2018, invité les opposants à une séance de travail le mercredi 24 octobre à son cabinet.
La marche projetée a pour point de départ l’échangeur de Limete et pour point de chute le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Entre ces deux points, les opposants emprunteront les Boulevards Lumumba, Sendwe et Triomphal, l’avenue de la Libération (ex 24 novembre) et le Boulevard du 30 juin.
La marche de l’opposition, s’elle a lieu, interviendra un jour avant le meeting au stade Tata Raphaël de la coalition politique et électorale de la majorité : le Front Commun pour le Congo (FCC).
La marche de l’opposition a entre autre pour revendication le rejet de la machine à voter (un dispositif d’impression instantanée des bulletins de vote).
L’UDPS, un des principaux partis de l’opposition, a déclaré qu’elle ne participera pas à cette marche. Pour ce parti de l’opposition, “machine à voter ou pas”, elle ira aux élections le 23 décembre prochain. Un coup dur pour l’unité d’action prônée par les leaders de l’opposition.
Une fracture s’observe désormais dans l’opposition: une ligne pour le boycott et l’autre pour la participation aux élections.
Les candidats validés par la CENI sont prêts à aller aux élections même avec “les imperfections du processus électoral”. Les autres opposants invalidés ou exclus, sont favorables à une requalification du processus électoral pour que celui-ci soit inclusif. À deux mois de la tenue des élections, le bloc affiché à l’opposition semble se lézarder. Ce qui embarasse les militants
de l’opposition lesquels en ont presque le tournis.
Géopolis Hebdo

Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com