Le Président de la République, Félix Tshisekedi a réuni samedi 27 avril, à la cité de l’Union africaine, une commission spéciale chargée d’évaluer et de combattre la maladie à Virus Ebola dans l’Est du pays. Une commission composée du Premier ministre, du Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, le ministre d’Etat en charge du Budget, du ministre des finances ainsi que celui de la défense. Tous ces ministres ont réfléchi autour de cette problématique sociale avec les membres du cabinet de Chef de l’Etat. A cette équipe, s’ajoute le directeur général de l’INRB, le Dr Jean-Jacques Muyembe.

Selon la Présidence de la République, l’implication des autres acteurs vise à éradiquer cette épidémie le plus tôt possible. « Compte tenu du contexte sécuritaire difficile, cette épidémie a dépassé le seul cadre de la santé publique. Jusqu’à présent, l’épidémie a pu être contenue dans deux provinces de la République Démocratique du Congo. Mais pour y mettre fin définitivement, il est nécessaire de renforcer la composante multisectorielle de la riposte et donc l’implication d’autres ministères clés sous la coordination du Premier Ministre », indique un communiqué du ministère de la Santé.

Le Président Tshisekedi a décidé du renforcement du rôle de la police et de l’armée en collaboration avec la Monusco en vue de sécuriser les centres de riposte et de traitement contre Ebola.
Les ministères des Finances et Budget ont été instruits pour mettre les moyens conséquents à la disposition du comité de pilotage de riposte, afin que les experts disposent de toute la logistique appropriée.
Les experts de l’Institut National de Recherches Bio-médicales (INRB), de l’école de la santé publique et des chercheurs de l’Université de Kinshasa ont été aussi associés à cette réunion qui a analysé la situation de l’épidémie à virus Ebola et son éradication.

Betty Masamungwa

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