Le Front Commun pour le Congo va tenir son meeting le samedi 27 octobre au stade Tata Raphaël. La plateforme promet de ratisser large et ainsi « mutualiser les énergies » à moins d’un mois du début de la campagne électorale.

Le Front Commun pour le Congo sera en meeting le samedi 27 octobre prochain au stade Tata Raphaël. La plateforme électorale l’a annoncé dimanche dernier dans une conférence de presse. C’est à l’occasion de ce rendez-vous politique que le FCC va présenter publiquement et officiellement son candidat-président à l’opinion Kinoise et Congolaise. A 48 heures de ce « rassemblement », dans les états-majors de plateformes que compte la coalition, la mobilisation bat son plein. Dans les médias, les membres du Front Commun pour le Congo rivalisent de déclaration. Si le ministre Justin Bitakwira dit attendre entre 100 000 et 200 000 personnes, son collègue Jean-Marie Ingele Ifoto, cité par le site internet Médiacongo.net, affirme avec assurance qu’il pourra, avec ses partisans, remplir la moitié de Tata Raphaël. L’enceinte sportive peut contenir jusqu’à 40 000 personnes. Et jusqu’ici, les hommes politiques n’osent pas s’y aventurer.

Le rendez-vous du Front Commun pour le Congo sera donc un test grandeur nature pour cette coalition et pour Emmanuel Ramazani Shadary. A coups des tweets, les militants et même les leaders politiques n’ont de cesse de parler du meeting à venir. Shadary, habitué à haranguer les foules, sera pour la première fois depuis sa désignation en face d’un grand public. Au niveau de la plateforme, on affirme que le samedi sera l’occasion pour lancer une mobilisation générale. « une mobilisation des forces de sagesse, d’intelligence et d’esprit, mis ensemble pour mutualiser et canaliser les énergies afin de sauver ce que nous avons de plus cher, le Congo ».

Le FCC jure de ratisser large, ajoutant qu’à moins d’un mois de la campagne électorale et de deux mois de la date des élections, « il est tout à fait normal pour le Front Commun pour le Congo de se mettre en ordre utile de bataille ».

Pour les cadres du FCC, il ne fait l’ombre d’aucun doute, « ils se sont apprêtés les premiers en se dotant, bien avant d’une centrale électorale ayant la maîtrise de tous les aspects politiques, juridiques, techniques et financiers d’un processus électoral ». Pour la journée du 27 octobre, le Front Commun pour le Congo promet de tenir un discours de « clarification et de vérité»

Patrick Ilunga

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