En 2024, Kibali, la géante aurifère de Barrick, a écrit une nouvelle page de son épopée. Avec un débit record depuis son inauguration, la mine a prouvé qu’elle n’était pas seulement un colosse, mais un phare d’excellence opérationnelle. Une performance qui résonne comme un défi lancé aux défis de l’année, une année de réinvention et de résilience.
« 2024 nous a forcés à repenser, à pivoter, mais Kibali a répondu présent, » déclare Sebastiaan Bock, directeur des opérations de Barrick pour l’Afrique et le Moyen-Orient. « Cette mine n’est pas seulement un producteur d’or à faible coût, c’est une machine bien huilée, prête à dominer 2025 et au-delà. »
L’exploration s’intensifie, visant des zones riches en promesses, tandis que l’équipe de direction se renforce. Kibali ne se contente pas de creuser, elle invente l’avenir. Et cet avenir est vert : une centrale solaire de 16 MW est en construction, réduisant les émissions de CO₂ de près de moitié. Kibali, déjà leader mondial de l’automatisation, s’impose comme un pionnier des énergies renouvelables dans le secteur minier africain.
Avec trois centrales hydroélectriques déjà en service, la nouvelle centrale solaire et son système de stockage par batterie propulseront Kibali vers une énergie 100 % renouvelable pendant six mois par an. Une révolution silencieuse, mais puissante, qui réduira la consommation de carburant de 53 % et portera la part du renouvelable à 85 % dans son mix énergétique.
Kibali ne se contente pas de briller par ses performances techniques. Elle maintient ses certifications ISO 45001 et ISO 14001, témoignant de son engagement envers la sécurité, la santé et l’environnement. L’extraction d’eau douce a été réduite, et quatre camions électriques de 50 tonnes ont été déployés pour des essais.
Mais Kibali va plus loin. En partenariat avec African Parks, Barrick réintroduit 64 rhinocéros blancs dans le parc national de la Garamba, un geste audacieux pour la biodiversité. Une contribution de 5,7 milliards de dollars à l’économie congolaise, dont 3 milliards injectés dans les entreprises locales, renforce son ancrage communautaire.
« Nous travaillons main dans la main avec le peuple congolais, » affirme Bock. « Nous créons des emplois, soutenons les entreprises locales et améliorons les moyens de subsistance. »
Barrick ne se contente pas de creuser la terre, elle construit des ponts. Avec son fonds de développement communautaire, 41 projets sur 44 ont déjà vu le jour, et d’autres sont en route pour 2025. Une initiative Cahier des charges a déjà mené à bien trois projets, avec plusieurs autres en préparation.
Kibali, c’est plus qu’une mine. C’est un symbole de ce que l’industrie minière peut accomplir quand elle allie performance, innovation et responsabilité. En 2024, Kibali n’a pas seulement terminé l’année en beauté, elle a tracé la voie pour un avenir où l’or ne brille pas seulement sous terre, mais aussi dans les vies qu’elle transforme.

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR