L’incendie des matériels électoraux destinés à la ville-province de Kinshasa suscite des réactions diverses au sein de la classe politique congolaise. Si pour le Front Commun pour le Congo (FCC), c’est la coalition « LAMUKA (Réveillez-vous) » qui serait à la base de cet incendie, à la coalition Cap pour le Changement (CACH), son président, Félix Antoine Tshisekedi, pointe du doigt le gouvernement. Interrogé sur les antennes de Radio France Internationale, le candidat-président de la République trouve dans cet acte, « un sabotage du régime ».

«Je condamne ce qui est arrivé, ça doit être normalement un endroit le plus gardé. C’est la preuve qu’il y a préméditation à cet incendie. Parce que d’abord, ce gouvernement, depuis toujours, a rejeté le soutien de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO), elle pouvait lui apportait évidement cette assistance logistique qui allait nous permettre de vite déployer ces machines. Ils ont refusé cette assistance internationale. Donc, c’est clair qu’il y avait une idée derrière cela et nous le sentions venir. C’est pour cela que nous appelons nos amis de l’autre opposition (LAMUKA, Ndlr) à arrêter avec leur langage ambigüe, parce que c’est à cause justement de leur déclaration malencontreuse. Voilà pourquoi, nous du CACH, avons dit, avec ou sans machine à voter, nous allons aux élections, car nous savions que ça mettrait la pression sur ce gouvernement. Et maintenant, les propos disant qu’il faut casser les machines, falsifier les bulletins, ça ne fait que donner des occasions à ce régime de trouver des prétextes à pouvoir saboter le processus électoral », a déclaré Félix Tshisekedi, président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et de la coalition CACH sur RFI.

Théodore Ngandu

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