“J’ai fait la politique autrement. Je voudrai la faire de manière active cette fois-ci.” C’est par ces phrases que Raymond Kabongo Kadila-Nzevu a commencé l’entretien qu’ils nous a accordé. Cadre de l’UDPS, cet expert en fiscalité et gouvernance des industries extractives qui a postulé à la députation nationale, porte un discours de rupture. A ses yeux, un engagement constant est la condition sine qua none pour arriver au changement dans la vie des congolais. Un discours qui porte à la FUNA où Raymond Kabongo se dit être en bonne posture dans les intentions de vote face à des concurrents en phase avec l’ordre actuel des choses.

Il a une connaissance “élargie sur la gouvernance”, grâce à son parcours académique et professionnel, Raymond Kabongo Kadila-Nzevu fait une analyse claire de la situation politique, économique et sociale de la RDC, mais avec la même conclusion que beaucoup d’opposants: Il faut une rupture dans la façon de conduire la chose politique. Expert minier, spécialiste de la gouvernance au parcours élogieux, cet enfant de l’UDPS, dont le père a payé de sa vie son engagement politique, veut porter sa voix d’expert et de politicien convaincu à l’Assemblée nationale. Candidat dans le district de la FUNA, Raymond Kabongo met en avance sa constance à militer dans le parti de Félix Tshisekedi et sa connaissance de terrain, notamment la FUNA pour se faire élire. Il se veut attaché à des valeurs, à la vision et au “travail qu’abat” le fils du sphinx à la tête de l’UDPS pour porter haut la voix de la rupture et du changement prônée par son parti. Pour Raymond Kabongo, le district de la FUNA qui compte plus de 600 candidats à la legislative nationale, a beaucoup plus besoin du sang neuf, d’une nouvelle classe politique pour impulser une autre façon de faire la politique et ainsi faire de l’Assemblée nationale l’institution par laquelle l’alternance passera désormais.

Raymond Kabongo Kadila-Nzevu est sans concession. A ses yeux, exit les honorables qui n’ont d’honorable que le nom, exit les votes cavaliers de lois. Kabongo se veut le héraut d’un Congo dont les institutions jouent réellement leur rôle. A l’en croire, plus rien ne devra s’opposer à une nouvelle donne politique qui est imminente en RDC. Son discours accroche son électorat. N’ayant pas été sali dans la politique des passe-droits, et des arrangements en sous mains dans l’hémicycle, l’homme s’estime une alternative crédible et dit être dans une posture différente de ses autres concurrents à la FUNA. Dans la tête de ce cadre de l’UDPS, la bonne politique ne consiste pas à suivre le courant, mais plutôt à indiquer le cap. Lui qui décrie la politique « d’achat des consciences », veut pour sa part éveiller la conscience des hommes et des femmes de sa circonscription pour que eux soient les artisans du changement qui ne « saurait tarder à venir ».

Entre l’incertitude du vote et la volatilité des électeurs à laquelle font face les candidats, Raymond Kabongo se dit être dans un « terrain conquis » grâce au fait que lui a un discours pendant que les « autres ont un bilan », lequel est maigre. Pour ce candidat de l’union pour la démocratie et le progrès social, la solidarité de ses électeurs ne fait pas de doute. Comme Pierre Bourdieu, Raymond Kabongo croit dur comme fer que pour changer la vie, il faut commencer par changer la vie politique. Pour avoir travaillé dans les institutions spécialisées dans la bonne gouvernance, ce cadre de l’UDPS a eu à développer une lecture claire de la gestion des affaires publiques. Raison pour laquelle les députés doivent, insiste Kabongo, veiller sur leur mise en application. En attendant d’accéder à l’Assemblée nationale, ce candidat reprend à son compte la vision de Félix Tshisekedi, lequel préconise de mettre l’homme au centre de toute action politique, la croissance économique qui prend en compte l’ensemble du peuple et la solidarité nationale entre tous les congolais.
Sorti du moule de l’UDPS, Raymond Kabongo Kadila-Nzevu pense que la constance dans la lutte démocratique est la clé pour le changement.

Parcours élogieux

Le parcours de Kabongo force le respect. Né en 1959, il est licencié en Sciences Commerciales et Consulaires. Ambitieux, l’homme va poursuivre ses études en Afrique du Sud et en Belgique où il décroche un diplôme sur la gestion financière, notamment. Avant de faire son retour au pays, Kabongo a été un globe-trotteur, circulant une bonne douzaine des pays à travers le monde, et offrant son expertise à plusieurs institutions. Raymond Kabongo a Plus de 30 ans d’expérience en conseil aux institutions nationales et internationales: Appui à la promotion de la transparence des transactions financières dans la chaîne de valeur du secteur minier et à l’inclusion financière dans l’exploitation minière artisanale ;

Il est aussi expert en Droit et fiscalité des industries extractives; Coordination des différentes entités publiques et privées services et ministères concernés par la fiscalité minière; Stratégies de sécurisation des recettes fiscales liées aux industries extractives;

Kabongo a une expertise dans l’Audit institutionnel, renforcement juridique et institutionnel au niveau régional, national et international; Formulation des politiques minières et des réglementations associées; Elaboration de bases de données réglementaires à l’usage de l’administration des mines et des investisseurs miniers ; Suivi des développements et activités minières par l’administration des mines; Encadrement et coordinations des politiques publiques; Comptabilité stratégique des entreprises minières. Economiste, expert en Finances Publiques.

Patrick Ilunga

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