Les députés nationaux, les notables et les dignitaires de l’Est de la République Démocratique du Congo, particulièrement ceux du Nord et Sud-Kivu se sont réunis à la première quinzaine du mois de juin à fleuve au Congo hôtel, pour échanger sur la paix et la sécurité dans cette partie du pays. C’était un forum organisé par la société civile avec la participation de différents fils et filles du Nord et Sud Kivu. L’élu du peuple, Olive Mudekereza qui a activement pris part à ces travaux souligne que ces assises ont permis aux uns et aux autres de s’engager fermement, avec la société civile, à s’unir pour constituer un bloc de plaidoyer pour les solutions durables à la crise sécuritaire et économique dans l’Est de la RDC.
orsqu’il y a eu les élections, la population s’est manifestée en allant aux élections avec espoir que les nouveaux élus, les nouveaux dirigeants vont faire de la question des massacres une priorité en vue d’en finir. Nous avons l’espoir qu’avec le nouveau régime, peut-être qu’il va nous aider à faire des plaidoyers pour que la sécurité revienne », a déclaré l’un des participants au forum venu de l’Est du pays.
Selon le député Olive Mudekereza, ce forum était une occasion offerte aux notables de deux Kivu de réfléchir sur les solutions concrètes pour une paix durable dans cette partie du pays.
Au finish, les participants se sont engagés pour la Paix et la Sécurité. A cet effet, on a souligné la nécessité d’éradiquer effectivement les groupes armés locaux et étrangers à l’Est de la RDC d’ici fin 2019
La MONUSCO et les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) devront assurer la protection des civils pendant la traque des groupes armés nationaux et étrangers, Il serait gré d’impliquer d’une manière significative les femmes et les autres groupes marginalisés dans le processus de consolidation de la paix et dans les instances de prise de décisions.
S’agissant de l’échec des processus DDDR comme obstacle à la paix et à la sécurité dans les provinces du Nord et Sud Kivu, Il a été recommandé de mettre trop des moyens, des millions de dollars pour attirer la communauté internationale qui risquerait d’éviter de venir investir au pays, a indiqué pour sa part le Sénateur Bahati Lukwebo.
Les jeunes démobilisés ont besoin de commencer une vie civile active, apprendre un métier, participer à la reconstruction du pays. Pour le reste, le gouvernement devra être mis en place pour éviter de retarder la mise en place du gouvernement, et surtout que les jeunes sont beaucoup instrumentalisés dans la communauté nationale et internationale, tel a été le souhait des participants à ces assises.
Théodore Ngandu
Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com