Alors que le nouveau président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’apprête à constituer son équipe gouvernementale pour diriger le pays, les langues se délient dans les états-majors politiques pour faire prévaloir les différentes forces en présence à l’issue des élections législatives nationales et provinciales. Des équilibres indispensables pour le partage du « gâteau ». Minoritaire tant dans l’Assemblée nationale qu’au niveau provincial, le nouveau Chef de l’Etat devra composer avec les élus de l’ancien pouvoir pour former son équipe. Une tâche pas du tout facile pour le locataire du Palais de la Nation qui devra faire avec ceux de l’ancien pouvoir ; avec l’ancienne équipe issue des législatives, laquelle semble gagnée par un « malaise ». C’est le ministre d’Etat au Plan et Révolution de la modernité, Autorité Morale de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, Modeste Bahati Lukwebo, figure incontournable de la coalition de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila, le Front Commun pour le Congo (FCC), qui le premier sonne l’alerte en envoyant une lettre au coordonnateur du FCC. Fort de son poids politique au sien de la plateforme, l’ancien Ministre de l’Economie Nationale a demandé à Néhémie Mwilanya de tenir compte du poids politique de chaque formation dans la répartition des responsabilités ministérielles. Dans sa correspondance envoyée au l’ancien Directeur de Cabinet de l’ex-Chef de l’Etat, Modeste Bahati Lukwebo estime que la grosse part à allouer au FCC devra revenir aux autres regroupements et non au PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie) comme le prétendent certains ténors du parti de Joseph Kabila. Ci-dessous, l’intégralité de la correspondance.

 

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