Le président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est rendu au 32ème sommet de l’Union africaine (UA), à l’issue duquel il a été élu deuxième Vice-président de cette organisation panafricaine. Il a été bien accueilli par ses pairs avec qui il a eu des échanges. Le professeur Mwahila Tshiyembe qui répondait aux questions de Radio Okapi, explique ce succès par « l’alternance démocratique qu’a vécue la RDC ».

«En relations internationales, les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. La grande RDC n’a pas à ce jour joué le rôle que l’histoire prédisait. Après l’alternance, cet élément nouveau a beaucoup pesé dans l’accueil chaleureux réservé au président Tshisekedi », commente cet expert congolais en relations internationales.

Il ajoute qu’après ce ballet diplomatique, le président congolais peut maintenant se concentrer sur la résolution des problèmes de son peuple.

« On ne savait pas si le sommet se rangerait du côté de Félix ou de Martin Fayulu Madidi (Ndlr : arrivé deuxième à la présidentielle avec plus ou moins 6 millions de voix). Mais le fait que le sommet ait accueilli chaleureusement le président, il a la voie ouverte pour s’atteler aux problèmes du Congo (…) », affirme le professeur Mwahila Tshiyembe, qui est aussi directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.

A la question de savoir pourquoi Félix Antoine-Tshisekedi a commencé sa tournée par l’Angola, le Kenya et le Congo-Brazzaville notamment, le Professeur Mwahila répond en disant que : « les Etats changent des amis, mais on ne change jamais ses voisins ».

Théodore Ngandu

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