C’est en sa qualité d’élue du peuple qu’Henriette Wamu a réagi face à l’expulsion de plus de 100 milles congolais du territoire angolais, cela de façon désastreuse. Après ses collègues députés nationaux qui ont condamné farouchement cette série d’expulsion, Henriette Wamu exprime elle aussi sa colère et son indignation face à ce qu’elle qualifie « d’humiliations spectaculaires ». Au regard du traitement inhumain subi particulièrement par les femmes durant la vague d’expulsion, Henriette Wamu n’a pas pu se contenir. « Comme maman et comme élue nationale, des larmes ont coulé sur les prunelles de mes yeux lorsque j’ai vu ces images», s’est indignée la présidente nationale de l’Union pour le Progrès du Congo (APC).
Pour l’élue de la circonscription de la Funa dans la ville province de Kinshasa, les actes posés par le gouvernement angolais doivent être condamnés. « Au-delà des considérations politiques et diplomatiques qui pleuvent à la suite de ces actes barbares du gouvernement légal d’un pays dont le passé est historiquement lié à l’hospitalité des peuples de la République Démocratique du Congo, mon indignation est grande de constater que celui qui doit agir pour prévenir ce genre d’expulsion n’agit pas à la dimension du drame », constate Henriette Wamu qui note par ailleurs qu’ « un pays digne comme le Congo ne mérite pas ce genre d’humiliations spectaculaires. Comme maman et comme élue nationale, des larmes ont coulé sur les prunelles de mes yeux lorsque j’ai vu ces images ».
Avec les élections qui pointent à l’horizon, Henriette Wamu appel au renouvellement de la classe politique de la quelle découlera de nouveaux gouvernants censés rectifier les tirs en vue de sécuriser le pays et toute sa population et donner aux congolais à manger sur place, en lieu et place de la laisser subir le désastre aux terres étrangères.
Pour Rappel plus de 100 milles congolais ont été expulsés du territoire angolais ces deux dernières semaines, une situation qui a suscité des réactions dans l’opinion publique congolaise. Le gouvernement congolais avait, lors de sa 18ème réunion extraordinaire du conseil de ministres, condamné ces expulsions qui ont été entachées des actes de traitement inhumains et de violations des droits humains. Alors que des congolais appellent à la réciprocité, le Vice-premier ministre chargé des affaires étrangères avait fait savoir devant la presse que la RDC n’entend pas céder au piège de la réciprocité, mais devra plutôt user de voies légales afin d’amener la partie angolaise à la raison.
Théodore Ngandu

Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com