Les congolais blessés lors des récents affrontements entre les forces rwandaises et les FARDC, hospitalisés dans les zones sous occupation par les forces rwandaises et leurs supplétifs du M23, peuvent enfin respirer un peu. À partir de ce lundi, ils auront accès à du sang en provenance de Kinshasa.

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a en effet finalisé ce dimanche 23 février le colisage de 1200 poches de sang, destinées à soutenir les victimes des affrontements liés à l’invasion rwandaise de la République Démocratique du Congo.
Ces poches seront transportées grâce à l’appui de partenaires de la RDC, et distribuées dans les structures de santé de Goma, d’où certaines seront envoyées à Bukavu et Uvira.

Le ministre de la Santé, le Dr Samuel Roger Kamba, a mis en place toutes les mesures nécessaires pour garantir la bonne conservation du sang lors de son transport.


Les autorités congolaises ont également veillé à ce que des précautions rigoureuses soient prises pour assurer la sécurité du sang envoyé. Des tests de quatrième génération ont été effectués pour détecter des maladies transmissibles, telles que le VIH et la syphilis, afin de protéger les receveurs.


Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne « Sang pour nos populations, FARDC et Wazalendo », lancée par le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, le Dr Samuel Roger Kamba. Ce dernier, accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru et de la Première Ministre Judith Suminwa, avait donné l’exemple en faisant don de leur propre sang lors du lancement de ladite campagne sur l’esplanade du Palais du Peuple.

Ce geste a inspiré de nombreuses autres autorités et citoyens, et la campagne continue toujours, avec un objectif de 5000 poches de sang collectées.
Ainsi, cette action est l’une des nombreuses démarches concrètes du ministère de la Santé pour exprimer la solidarité envers les Congolais victimes de la guerre d’agression rwandaise.

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