Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange s’est adressé devant le gotha politique mondial hier mardi 25 septembre à 18h30 heure locale, 23h30 heure de Kinshasa, à l’occasion de la 73ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, placée sous le thème « Faire de l’ONU une organisation pour tous : une force mondiale fondée sur des responsabilités partagées, au service des sociétés pacifiques, équitables et durables ». Pendant une dizaine de minutes, Joseph Kabila Kabange a évoqué, du haut de la tribune des Nations Unies, les progrès accomplis par son pays dans divers domaines de la vie nationale. En dépit des défis énormes qui jonchent encore son parcours sur tous les plans comme l’année passée, JKK, tout de bleu vêtu, cravate de couleur bleu marine et chemise blanche, a réaffirmé le caractère irréversible de la tenue des élections qui sont prévues à la fin de cette année. Ainsi, la situation politique de la RDC gagne en lisibilité, toutes les échéances prévues dans le calendrier électoral en vue des prochains scrutins étant assurées, tout sera mis en œuvre, assure le premier citoyen de la République, afin de garantir le caractère apaisé et crédible desdites élections, gages de la consolidation de la stabilité politique et économique dont la RDC a tant besoin pour son émergence à l’horizon 2030 et son développement d’ici 2050.

Quant à leur financement, le Chef de l’Etat congolais a fait savoir que les élections seront financées dans leur entièreté par le Gouvernement congolais. Et d’ajouter : « La RDC, quoi que vieille de 58 ans et disposant d’une quinzaine d’années dans le domaine de la démocratie et de la promotion des droits humains, est fière de partager son expérience en la matière bien que le chemin à parcourir reste encore long ».

Pour la petite histoire, le Président de la République Joseph Kabila est arrivé dimanche à New York par l’aéroport John F. Kennedy, sous le coup de 12h00 heure locale (17h00 heure de Kinshasa), rappelle-t-on. Il a été accueilli à sa descente d’avion par Léonard She Okitundu Lundula, Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale.
C’est aux environs de 13h00 locales que le cortège présidentiel est arrivé dans le somptueux hôtel « New York Palace » de Mannathan où logent tous les Chefs d’État et de gouvernement y compris le Président américain Donald Trump pour ce traditionnel grand rendez-vous annuel de l’ONU. Il sied de rappeler que l’Assemblée générale est l’un des six organes principaux des Nations Unies, le seul dans lequel tous les États Membres ont le même pouvoir : un Etat, une voix. Ce forum unique compte des représentants des 193 États Membres de l’ONU qui y discutent et coopèrent sur tout un éventail des questions internationales citées dans la Charte des Nations Unies, comme le développement, la paix et la sécurité, le droit international, etc. Comme le veut la tradition, tous les États Membres se rassemblent en septembre de chaque année dans la Salle de l’Assemblée générale à New York pour une session annuelle.
Après avoir ouvert le débat général annuel du seul organe qui « offre à tous les peuples et à tous les dirigeants du monde l’occasion d’écouter et d’être entendus, à égalité de conditions », la Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, Mme María Fernanda Espinosa Garcés a déclaré hier mardi que le travail de l’ONU demeurait aujourd’hui aussi pertinent qu’il y a 73 ans.
Le président Joseph Kabila est le 27ème dirigeant du monde à prendre la parole à la tribune de la 73ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies où 196 intervenants sont programmés.

Le discours prononcé hier par le Raïs, Chef en swahili, a été qualifié par certains observateurs de l’univers politique congolais de « discours d’au revoir » ou « d’adieux ». Car, selon la Constitution de la RDC, Joseph Kabila ne peut pas briguer plus de deux (2) mandats. Pour d’autres, c’est un discours d’«affirmation de la démocratie directe congolaise » dont il en est le père.

Dieudonné Buanali

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