La réaction du porte-parole du gouvernement congolais ne s’est pas faite attendre après la déclation des leaders de l’opposition réunis mercredi 12 septembre à Bruxelles en Belgique pour évaluer le processus électoral dans son ensemble. Ces opposants, ont, dans leur communiqué final, exigé la participation des candidats exclus du processus électoral. Et pour Lambert Mende, l’inclusivité brandie par les opposants est régie par la loi « Si on doit parler inclusivité, pourquoi est-ce que Kabila n’est pas admis à être candidat pour un autre mandat, pourquoi on doit écarter Kabila et maintenir les autres, c’est de la manipulation », a-t-il déclaré à nos confrères du site d’information en ligne Actualité.cd

Pour le porte-parole du gouvernement visiblement révolté par la déclaration des leaders de l’opposition, « Il est curieux que l’inclusivité ne soit invoquée que vis-à-vis de certaines caisses de résonance de thèses impérialistes. Mais lorsqu’il s’agit de personnalités qui militent pour l’autodétermination de notre peuple, l’inclusivité n’agit pas, on nous brandit la légalité, le respect de la constitution.

Souvenez-vous, le président Kabila ne devrait pas se présenter aux élections parce que la constitution le lui interdit. On n’a pas parlé inclusivité, là on a parlé de constitutionnalité et de légalité ; et quand le président dit que, respectant la constitution, il ne se présente pas, on nous sort l’inclusivité. Mais l’inclusivité est régie par la loi. Si on doit parler inclusivité, pourquoi est-ce que Kabila n’est pas admis à être candidat pour un autre mandat, pourquoi on doit écarter Kabila et maintenir les autres, c’est de la manipulation ».

Au sujet d’autres exigences de l’opposition notamment le retrait de la machine à voter, Lambert Mende a indiqué qu' »il n’y a pas nécessité de consensus parce que l’indépendance de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) est un principe légal et constitutionnel ».

« Nous n’avons pas écrit nos lois pour venir les appliquer par consensus, or la machine à voter est une décision de la CENI qui est un organe Indépendant, donc on ne va pas remettre en cause l’indépendance de la CENI, c’est violer la constitution », a martelé le ministre de la Communication et des Médias.

Réunis mercredi à Bruxelles (Belgique), Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Moïse Katumbi, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa Nyamwisi ont notamment exigé le retrait de la machine à voter, la fiabilisation du fichier électoral, l’audit de la Commission électorale nationale Indépendante et l’application intégrale des mesures de décrispation consacrées par l’accord de la Saint-Sylvestre.

GH/Actualité.cd

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