Le meeting de la frange de l’opposition politique d’hier à Kinshasa, et non de l’ensemble de toute l’opposition, est un signal fort pour prouver à toute l’opinion de la libération de l’espace politique et de l’existence incontestée des conditions d’exercice des libertés fondamentales des citoyens congolais telles que garanties par la Constitution et les lois du pays, aux seules conditions de respect strict des droits et libertés des autres et de l’ordre public.
Aussi, la déception a été bien forte, celle de suivre quelques enregistrements laconiques, compendieux et désarticulés, adressés à l’assistance par certains acteurs de cette frange de l’opposition, malheureusement à partir de l’étranger, sans la moindre maîtrise des réalités politiques actuelles du pays.
Triste a été surtout d’entendre un des intervenants à distance et sans aucun gêne, parler de la machine à voter comme s’il l’a déjà vue, alors qu’il ne l’a jamais ni vue, ni touchée. Alors qu’un autre qui n’a vu et touché cette machine une fois et pour quelques minutes lors de son passage éclair au pays, s’est simplement permis d’étaler à la place publique son ignorance sur le fonctionnement exact de cet outil informatique.
Certains acteurs sont revenus sur les quelques uns de nos compatriotes congolais identifiés et enrôlés sans empreintes digitales visibles, en oubliant que d’autres pourraient fort probablement, se trouver parmi les participants à l’activité du jour.
Et pourtant, il sied de rappeler comme si cela était encore nécessaire, conformément à notre loi électorale et aux mesures d’application de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) que l’identification d’un congolais majeure, à l’âge de voter et devant être électeur selon la loi, ne se limite pas à la seule saisie de ses empreintes digitales, du reste dernier élément légal parmi ceux requis pour l’identification et l’enrôlement des électeurs dans ce processus. C’est aussi et essentiellement ses identités constituées de ses noms, post-noms et prénoms, de son adresse et de sa photo.
Le droit au vote étant garanti par notre Constitution, exclure ces compatriotes de ce choix important de leurs dirigeants sur base d’une telle anomalie, qui pourrait être même le faite des opérateurs de saisie de la CENI, serait une privation grave de ce droit civique pourtant leur reconnu.
Enfin, hormis des racontars et élucubrations visant à séduire injustement certains kinois, teintés d’attitudes de vengeance,ces derniers ont été complètement déçus de n’avoir pas entendu de ces intervenants du jour ce qu’ils attendaient, pas de Programme commun, et encore moins, une Candidature commune, qui pour pourtant, leurs avaient été promis. Les élans d’ambitions des uns et des autres ne laissant aucune place à cet exercice démocratique et ne donnant aucune chance au sens d’altruisme.
Propos recceuillis par T.- Ngandu

Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com