La province de la Tshuapa est l’une des 26 provinces de la République Démocratique du Congo créées en 2015 à la suite du démembrement de l’ancienne province de l’équateur et a comme chef lieu la ville de Boende.
Le territoire de Boende se subdivise en deux circonscriptions électorales à savoir: Boende ville et Boende territoire.

Tshuapa est bornée par la rivière qui porte son nom et dispose d’un port ( de l’Onatra) et d’un aérogare qui facilitent ses liaisons avec le reste du pays.
La province s’étend sur une superficie de 19.728 km².
Le territoire de Boende est subdivisé en 4 secteurs constitué des regroupements et villages dont le secteur de Bolua( 8 groupements et 104 villages), le secteur de Djera ( 13 groupements et 132 villages), le secteur de Lofoi ( 12 groupements et 110 villages) et le secteur de Wini ( 10 groupements et 165 villages), avec une démographie de 318.531 habitants.

Au plan politique et administratif, le délabrement très avancé des infrastructures routières et bâtiments publics pose un grand problème, la taxation des amandes exorbitantes par les autorités aux populations en cas de moindre infraction, la non prise en charge par l’État, des chefs de village abandonnés à leur triste sort, l’existence des conflits communautaires suite à la mauvaise gestion du processus électoral ( ces conflits sont très souvent alimentés par les hommes politiques), manque ou inexistante des rétrocessions aux entités territoriales décentralisées, manque de reconnaissance des chefs coutumiers par les autorités politico-administratives, manque de prison dans le chef lieu qui est Boende ( le seul cachot utilisé est celui des Fardc et est dans des conditions inhumaines). Aux dernières nouvelles, une nouvelle prison est en cours de construction dans la ville de Boende grâce à la fondation Widal de Guy Loando Mboyo, ministre d’État en charge de l’aménagement du territoire et notable de la province afin que la population et les autorités provinciales puissent bénéficier d’une prison digne du nom, puis la construction d’un nouvel aérogare de Boende qui sera bientôt inauguré grâce toujours à la fondation Widal.

Sur le plan judiciaire, il y a un manque criant des personnels dans les différentes juridictions telle que la cour d’appel qui ne compte qu’un président et trois conseillers, pareil pour le tribunal de grande instance.
Le problème de logistique et le manque d’infrastructures juridiques exposent les magistrats dans des situations difficiles, ne pouvant pas exercer au mieux leur travail.
Face à cette situation, une nouvelle salle d’audience est en construction toujours par la Fondation Widal de Guy Loando Mboyo afin de permettre aux magistrats de pouvoir trancher les différents contentieux judiciaires.
Sur le plan économique et financier, le délabrement avancé des routes des déserte agricole entraine leur impraticabilité, occasionnant des graves pénuries alimentaires dans le chef lieu qui est Boende.
Plusieurs pont sont endommagés, voir infranchissables, l’absence des banques commerciales afin de prendre en charge les paiements des agents des services publics de l’État, l’abandon des plusieurs plantations d’hévéa et de palmeraie à Watshi.
La venue de L Investissement , qui est une société multisectorielle créé par Guy Loando, a aidé la population en finançant leur projet en tant que bailleur de fonds et maître d’ouvrage du marché Guy Loando, le champ de Palmeraie avec la fondation Widal, a créé des emplois aux habitants au même titre que L Investissement.
Malgré la mise en œuvre du programme développement local Pdl-145 par le gouvernement central, Boende territoire est préoccupé par la situation socio-culturelle, se caractérisant par le délabrement très avancé des infrastructures scolaires et sanitaires, main d’oeuvre humaine, faible effectif du personnel médical, manque des produits pharmaceutiques et des équipements médicaux, taux élevé de chômage élevé et manque d’encadrement juvénile , non paiement par l’État des indemnités dûes aux structures sanitaires dans le cadre de la prise en charge de la gratuité de la maternité, malnutrition dans la population, la pandémie de la Mpox fortement présente mais qui a été finalement maîtrisée, surpopulation scolaire et carcérale dûes au manque d’infrastructures.
Conscient de cette précarité socioculturelle, Jacques Ndjoli, rapporteur de l’assemblée nationale, a lancé en 2016 l’université technologique de la Tshuapa ( Unitect en sigle) , la première université de la ville de Boende et de la province de la Tshuapa afin que les natifs de la province reçoivent la meilleure formation au sein de la province.

De son côté, Guy Loando Mboyo a doté la population de Boende et des ses environs, un stade pimpant neuf en son nom, pour le grand bonheur des futurs talents du sport et de la culture.
Il sied à signaler que la province de la Tshuapa est l’une des richesses de la République Démocratique du Congo encore non exploitée.
Avec son sol ultra agricole et bornée par la forêt équatoriale, elle dispose d’une richesse énorme mais qui nécessite une exploitation en vue de son développement local.
La ville de Boende est encore vierge et a besoin de se développer davantage pour le bien être de la province mais également pour l’étendu du territoire national.

Journaliste intéressé à l’actualité en général, mais particulièrement aux questions sportives