Le candidat-président de la République pour le compte de la coalition électorale Lamuka, Martin Fayulu a tenu de nouveau un meeting populaire dans la ville de Kisangani. Devant une foule nombreuse, le candidat numéro 4 a réaffirmé sa détermination d’aller aux élections qui devront se tenir sans la machine à voter ni les « fictifs » qui se trouveraient dans le fichier électoral.

Beni, Butembo, Goma, Bunia ou encore Kisangani, partout où il est passé, Martin Fayulu ne s’est pas écarté de sa ligne de conduite : ‘’Elections, oui mais sans la machine à voter, ni le fichier électoral corrompu’’. L’opposant qui est en tournée depuis une semaine dans les provinces situées dans la partie Est du pays, continue à mobiliser des milliers de partisans pour l’atteinte de cet objectif d’avoir des élections crédibles et transparentes dans le pays.

     

Martin Fayulu qui ne fait que surprendre par la force de sa mobilisation dans les 5 villes du pays déjà visitées depuis le déclenchement de sa campagne électorale, n’entend pas baisser les bras pour atteindre cet objectif. Dans toutes ses sorties depuis le début, l’opposant ne cesse d’exhorter ses militants à ne pas boycotter les élections du 23 décembre prochain. En revanche, Fayulu Madidi les invite à se présenter devant les bureaux de vote pour exiger des bulletins papiers à glisser dans l’urne. Au besoin, le candidat-président conseille à ses partisans de mentionner son nom sur les papiers vierges qui devront être transformés en bulletins de vote en défaut d’avoir celui dûment confectionné par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Martin Fayulu qui devrait tenir son nouveau meeting hier dimanche 09 décembre dans la ville de Kindu au Maniema, a dû faire marche arrière sur Kisangani à cause de la tension qui a régnée dans le chef-lieu de la province du Maniema où les partisans de la coalition Lamuka et ceux du Front Commun pour le Congo (FCC) s’affrontaient.

 

Malgré la perturbation de son programme de campagne consécutif à cet incident, Martin Fayulu promet de faire sa descente sur la ville ce lundi avant de poursuivre sa tournée avec le meeting prévu pour sur la ville de Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Le candidat-président qui a mal digéré ces affrontements, impute la responsabilité au pouvoir en place qui peinerait à assurer la sécurité des candidats en pleine campagne électorale.

José-Junior Owawa

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