Au lendemain de l’historique alternance intervenue en République Démocratique du Congo, le rêve d’un Congo grand, résolument tourné vers un meilleur futur s’est éveillé. Une quête de puissance et d’affermissement de la démocratie et du bien-être qui doit forcément passer par des institutions réellement fortes. Mais les institutions fortes doivent être conduites par des femmes et des hommes éprouvés et dévoués dans la gestion de la cité. Candidat-président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, pur produit de l’école des valeurs positives et conscient de nombreux défis des institutions du pays, veut porter le devoir du relèvement de la nation par un Sénat moderne et réellement au service du peuple.
L’homme et sa vision
Au moment où les Congolais ont focalisé leur attention sur la formation et la publication du prochain gouvernement, les plus avisés savent qu’à côté de l’exécutif sur lequel se fonde les espoirs des Congolais, une autre institution se doit de partir sur de bases saines : le Sénat. La chambre haute doit rester une institution de référence et une institution phare de la République. En étroite collaboration avec l’Assemblée nationale, le Sénat doit aussi asseoir le contrôle parlementaire de l’action gouvernementale. En gestionnaire rigoureux, ayant fait des preuves dans la gestion des entreprises aussi bien dans le public que dans le secteur privé, Thambwe Mwamba devra se donner à la tâche pour une gestion efficace et ainsi canaliser les préoccupations majeures des populations. Pour Alexis Thambwe Mwamba, en tant Sénateurs, les élus de la chambre haute sont avant tout les représentants des provinces. Raison pour laquelle, parmi les nombreux défis qu’il s’agira de relever à la tête du Sénat, il y a notamment celui d’assurer l’effectivité de la mise en œuvre de la caisse de péréquation au bénéfice de toutes les provinces de manière à conforter leur fonctionnement. Cette question est d’autant plus immédiate qu’elle est d’intérêt national. « Nous restons sensibles et préoccupés face aux difficultés de nos populations, celles de nos villes et celles de nos collectivités rurales à travers toutes les provinces », a-t-il dit.
Dès lors, Cet ancien administrateur de à la Société nationale des chemins de fer du Zaïre (SNCZ), Né à Longa, un certain 6mai 1943, se sent investi d’une mission. Il devra user de sa grande capacité de travail et sa longue expérience qui lui avaient permis de redresser l’Office des douanes et accises (Ofida) pour relever le triple défi : celui de la modernisation du Sénat à travers l’informatique, l’adoption de mode de gestion de son patrimoine, de son administration et de son budget ; la garantie d’une quiétude aux membres du Sénat ainsi qu’à son administration en assurant un cadre et un environnement du travail à la hauteur de leurs missions ; le renforcement du mode de fonctionnement du Sénat en apportant une valeur ajoutée au travail parlementaire. Une triple mission que l’ancien ministre entend bien mener. Attentif, accueillant, expérimenté, Thambwe Mwamba a donc la noble ambition d’apporter à cette chambre toute sa particularité afin que celle-ci remplisse de la plus belle manière les missions qui lui sont dévolues par la constitution. Ainsi que Thambwe Mwamba nous l’explicite lui-même, le Sénat demeure le lieu par excellence où les réflexions profondes trouvent une canalisation puissante et rationnelle en mesure d’impacter la vie nationale. Son approche est par nature moins passionnelle et davantage tournée vers la réflexion. La chambre haute constitue donc un creuset d’intelligence et de sagesse pour un enrichissement indéniable de la vie démocratique. Ainsi pense Alexis Thambwe, qui croit dur comme fer pouvoir apporter sa touche personnelle en vue de renforcer l’efficacité de cette chambre dans la proposition et l’adoption des lois.
Originaire du territoire de Kasongo, dans la province du Maniema, Alexis Thambwe porte une vision globale du Congo. Un Congo qui, grâce à un travail méticuleux, ne sera plus à la traine des autres nations. Licencié en Sciences politiques et diplomatiques, licencié en Droit et détient en plus, une maîtrise en Droit et Sociologie du travail. Il a, par ailleurs, un diplôme honoris causa de Docteur en Philosophie.
Homme d’expérience dans la gestion des entreprises tant publiques que privées et acteur politique, Thambwe Mwamba a, tour à tour, assumé les fonctions d’administrateur à la société nationales des chemins de fer du Zaïre, à la Banque Commerciale Zaïroise (BCZ), au conseil d’administration des Institutions supérieurs congolais (ISP), à l’Association nationale des entreprises du Zaïre (Aneza), à la Société minière et industrielle du Kivu (Sominki), à la Compagnie financière et minière belge (Cogimines), à la Compagnie belge de gestion minière (Cogemin).
Thambwe Mwamba a été administrateur délégué et vice-président du conseil d’administration de la Sominki, président délégué général de l’Office des douanes et accises (Ofida), ambassadeur de la République démocratique du Congo en Italie, avocat au barreau de Kinshasa. Plusieurs fois ministre (Travaux publics, Portefeuille, Transports et Communications, Plan, Affaires Etrangères, Justice…), élu député national de la circonscription électorale de Kindu en 2006. Alexis Thambwe a une longue expérience en politique. Il a été négociateur des Accords de Lusaka, de Sun City et de Pretoria.
Auteur de plusieurs ouvrages, notamment « Droit douanier Zaïrois » (1996) et « Trois années de reconstruction » 2006.
Alexis Thambwe Mwamba est élu sénateur de la province du Maniema. Père de sept enfants, il a le devoir de mettre en œuvre son intégrité morale, ses ressources intellectuelles à la tête du Sénat pour poser les bases d’une institution forte, capable de porter en elle les aspirations des générations présentes et futures pour la stabilité politique et sociale.
Patrick Ilunga

Journaliste intéressé par les grands ensembles régionaux (Comesa, EAC etc), mais aussi intéressé aux questions environnementales et sécuritaires.
E-mail : patilunga35@gmail.com