Le nouvel archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a demandé aux Congolais de ne pas verser dans la « violence verbale » durant cette période de campagne électorale. A l’occasion de la messe inaugurale de son ministère pastoral qui s’est tenue au stade de martyrs de Kinshasa rempli comme un œuf, hier dimanche 25 novembre 2018, Monseigneur Fridolin Ambongo a, dans son mot, mis un accent particulier sur la conscience patriotique de la population congolaise en présence du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya et de quelques autorités du pays, dont le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo et plusieurs confessions religieuses étaient représentées. Par exemple, le président national de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), le pasteur André Bokundoa-Bo-Likabe.

Selon le nouvel archevêque de Kinshasa, plus les chrétiens seront unis, plus ils seront forts pour annoncer l’Évangile de Jésus-Christ afin de transformer la société et construire le royaume de Dieu. Mgr Ambongo a insisté sur l’unité de l’Eglise dans ses différentes missions : « c’est dans cet esprit d’unité et de cohésion que je lance un vibrant appel à la conscience patriotique de notre peuple à ne pas céder à la provocation et à la violence surtout verbale pendant cette période de campagne électorale », a-t-il déclaré.

Dans sa prise de parole, il a tenu à rendre un vibrant hommage au Cardinal Laurent Mosengwo. Pour Mgr. Ambongo, le cardinal Mosengwo est un prophète de vérité et de la justice. « Je dis toute ma reconnaissance pour le travail abattu dans la ville de Kinshasa, prophète de la vérité et de la justice. Vous avez aidé le peuple de Kinshasa à se lever et se resplendir de la lumière du Christ. Je vous dis un sincère, profond et vibrant merci ».

    

Le nouvel archevêque de Kinshasa, a dans la foulée, remercié les autorités politiques présentes à cette cérémonie d’inauguration de son ministère pastoral qui se déroule au stade des martyrs.

Dans une interpellation, Mgr Fridolin Ambongo a demandé aux dirigeants de travailler pour le peuple, plutôt que pour leurs propres intérêts. Ce, sans distinction de couleur politique ou d’appartenance tribale que Mgr. Fridolin Ambongo s’est présenté en apôtre de l’unité. « Oui, je serai parmi vous le Pasteur de tous et de toutes, sans distinction ni exclusion.

J’ouvrirai mes mains pour servir tous et toutes. Oui, libre à l’égard de tous, je serai au service de tous et de toutes. A la suite du Christ Bon Pasteur, je me mettrai à l’écoute des appels du Peuple de Dieu qui sont aussi les appels de Dieu lui-même, afin d’accompagner, de réconforter, de soulager et d’affermir sa foi », a-t-il dit.

Matthieu Tshishiku

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