La saison des vœux touchant à sa fin, le Cabinet de l’actuel locataire de la primature et son Directeur se sont prêtés, vendredi 8 février dernier, à un agréable devoir, celui de présenter leurs vœux de santé, de réussite et de paix au Premier ministre, Bruno Tshibala Nzenzhe. « Ces vœux, que nous voulons également être de bonheur, s’adressent aussi à votre épouse, à vos enfants, ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers », a déclaré d’entrée de jeu Jean-Félix Kamanda Dibwe, Directeur de Cabinet du Premier ministre rd-congolais.

«Le bonheur, c’est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles », disait Indira Gandhi, cette grande femme politique, alors Première Ministre de l’Inde. En effet, l’année 2018 qui vient de s’achever, a vu le Premier ministre Tshibala à l’œuvre pour lier la parole à l’acte. Que des défis relevés ! Que des difficultés affrontées et vaincues par ‘’l’homme aux lunettes noires’’ avec un courage dont seuls les grands hommes connaissent la saveur ! « Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre », disait Nelson Mandela d’heureuse mémoire. « Cette peur-là, le Premier ministre l’a vaincue », foi de son Dircab. Pour preuve, quand, à l’aube des moultes négociations politiques, Tshibala Nzenzhe Bruno a accepté de présider aux destinées du Gouvernement d’Union nationale, dont les missions étaient perçues comme impossibles, la majorité des congolais ne donnaient pas six (6) mois à son Gouvernement. Cette peur-là, encore une fois, le Chef du Gouvernement l’a vaincue. Aujourd’hui, le Gouvernement Tshibala est en train de réaliser deux ans de durée de vie que plusieurs illustres bustes qui décorent ‘’le beau jardin des Premiers’’ n’ont pu atteindre.

« Quand, sans comprendre la portée de votre combat, plusieurs de vos camarades socialistes ont crié à la trahison lorsque vous avez accepté de négocier avec le pouvoir pour conduire le pays aux meilleures élections de son histoire moderne, imperturbable, vous avez poursuivi vos objectifs auxquels le devoir sacré du patriote vous appelait », a fait savoir le chef du Cabinet du Premier ministre. Et d’ajouter : « La RDC vous doit ce sens patriotique élevé, qui a abouti à l’inédit, du jamais vécu, une passation pacifique et civilisée du pouvoir. Précurseur incompris, vous êtes le Jean-Baptiste de l’alternance politique en RDC ».

Témoins privilégiés, et surtout acteurs sous votre ombre, chacun selon la sphère de ses responsabilités, les membres du Cabinet ont eu le privilège d’accompagner le Premier ministre dans ses luttes âpres et incessantes pour la refondation de la démocratie, pour une Nation prospère et qui redresse à jamais, son front longtemps courbé. Durant ces deux années de son action, les taux d’inflation, les dépréciations monétaire et du pouvoir d’achat ont été maintenus dans leur meilleure proportion et ont provoqué des conditions propices au maintien de la croissance économique.

Les défis sécuritaires, comme le tristement célèbre phénomène Kamwina Nsapu, les agressions terroristes dans l’Est du pays, le nombre élevé des foyers de conflits armés, ont tous été affrontés et leur capacité de nuisance réduite considérablement sous la gouvernance Tshibala.

En réponse au choix courageux de souveraineté, par l’autofinancement des élections, Bruno Tshibala et son team se sont imposés à une restriction du train de vie dont les sacrifices ont été gratifiants. Quand l’histoire parlera de cette passation civilisée du pouvoir, l’on parlera inévitablement du Premier ministre, ce Chef d’orchestre, le Maestro, qui a conduit à merveille, le chant de l’alternance politique en RDC : Bruno Tshibala Nzenzhe. Pour les bons et loyaux services rendus à la Nation, le Chef du Gouvernement a été ovationné par des applaudissements instantanés et frénétiques de l’assistance.

Malgré la joie qui se lisait sur le visage de chaque membre du Cabinet, le personnel politique de la primature est conscient que c’est peut-être un dernier échange de vœux qu’il a vécu sous son commandement comme Premier ministre et Chef du Gouvernement de la RDC.

Mais pour le Dircab Kamanda Dibwe, l’heure n’est pas encore aux adieux. Car, le Premier ministre Bruno Tshibala leur accordera, et ils l’ont demandé respectueusement, une soirée d’aurevoir au cours de laquelle ils auront l’occasion de les lui dire comme un soldat à son commandant : « merci de nous avoir fait confiance et de nous avoir associé à votre humble mission. »

A retenir que c’est avec cet esprit que le Cabinet du Premier ministre a attaqué des centaines des dossiers qui tombaient quotidiennement, jusqu’à relever le défi de réponse dans les 48 heures. Aujourd’hui, selon le constat fait par les reporters de Géopolis Hebdo de passage sur l’avenue Roi Baudouin, les bureaux de l’hôtel du Gouvernement n’ont plus des piles des dossiers qui pourrissent en attente de traitement. Cette façon de travailler appartient au passé. Le Cabinet fonctionne bien, à la satisfaction de tous. Les membres du Gouvernement, les hôtes de la république et les convives en sont les témoins privilégiés.

« La République a encore besoin de vous. Votre histoire d’amour avec la République, à laquelle vous avez a consacré ce que vous avez de plus cher, n’est pas encore terminée ! Car, un Gouvernement Tshibala 2, maintenant ou plus tard, n’est pas impossible ! Le peuple n’est pas ingrat ! Quant à nous, sous votre direction, nous avons compris et épousé vos idéaux ! ». C’est par ces propos que J.-F. Kamanda Dibwe mettra fin à son speech conscient d’avoir accompagné loyalement et fidèlement son Chef dans l’atteinte des missions ci-haut citées.

Dieudonné Buanali

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