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Depuis 2015, les cas de paludisme sont en hausse. La baisse des investissements dans les programmes de lutte contre le paludisme, les systèmes de santé débordés, les perturbations causées par les conflits et les déplacements de population et la propagation d’espèces de moustiques envahissants sont autant de facteurs qui ont contribué à cette tendance dévastatrice. Le changement climatique, qui dans de nombreux cas créera des conditions idéales pour la reproduction des moustiques, ne fera, selon les prévisions, qu’aggraver la situation.

Chaque jour, plus de 1 200 enfants meurent du paludisme, une maladie que l’on peut pourtant à la fois prévenir et traiter. Dans une récente étude, l’unicef propose pour ce faire 5 pistes à exploiter.

  1. La vaccination

Premièrement les vaccins contre le paludisme. Ils représentent selon cette organisation mondiale une percée dans la protection des enfants les plus vulnérables contre les formes graves du paludisme, voire contre la mort. Avec le soutien de l’UNICEF, 22 pays parmi lesquels la rdc se préparent à distribuer ces vaccins vitaux ou sont déjà en train de le faire.
Deux vaccins contre le paludisme, le RTS,S/AS01 et le R21/Matrix-M, sont considérés comme très efficaces, réduisant le paludisme clinique d’environ 75 % lorsqu’ils sont administrés de manière saisonnière dans les zones à forte transmission.

  1. L’utilisation des moustiquaires imprégnées

Deuxièmement, les moustiquaires imprégnés d’insecticide
Dormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide est l’un des moyens les plus efficaces de prévenir la transmission du paludisme. Ces moustiquaires créent une barrière protectrice contre les piqûres de moustiques pendant la nuit, sauvant ainsi d’innombrables vies, en particulier chez les jeunes enfants, les femmes enceintes et les familles vivant dans des zones où les taux de transmission sont élevés. 13 millions de moustiquaires ont été distribuées par l’Unicef dans le monde rien qu’en 2023.

  1. Accès aux soins

Cette organisation mondiale recommande également l’accès à un diagnostic précoce du paludisme et à des traitements efficaces. Cela est essentiel à la survie de l’enfant, en particulier dans les zones difficiles à atteindre où l’accès aux soins est difficile.

  1. Sensibilisation des communautés

Mais il faudra avant tout donner aux aux communautés les moyens d’acquérir les connaissances nécessaires pour se protéger contre le paludisme d’où quatrièmement, la question de sensibilisation et responsabilisation des communautés

  1. Travailler en partenariat

Enfin, l’unicef préconise le partenariat avec d’autres organisations, des gouvernements nationaux, des partenaires locaux et d’autres parties prenantes pour renforcer les efforts de lutte contre le paludisme. Ces partenariats permettent de partager les ressources, l’expertise et les solutions innovantes, comme l’introduction et l’extension des vaccins contre le paludisme. Ce n’est quen travaillant ensemble, qu’il est possible de maximiser de réduire le nombre de cas de paludisme et améliorer la santé des enfants à l’échelle mondiale.

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