17 mais 1997 – 17 mai 2019, cela fait déjà 22 ans jour pour jour depuis qu’un homme Laurent-Désiré Kabila, à la tête d’un groupe dénommé AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo), libérait l’ex Zaïre du régime dictatorial dirigé par le président Joseph Mobutu Sese Seko. Le 17 mai 1997, étions-nous réellement libérés ? Avons-nous vécu vraiment une véritable révolution ? Ce sont des questions qui se posent avec acuité dans quelques salons huppés de la ville-province de Kinshasa 22 ans après. Pour répondre à cette série de questions, Géopolis Hebdo a interrogé quelques kinoises et kinois et c’est tout naturellement qu’ils ont bien voulu délier leurs langues. Reportage.

Joseph Mulumba, étudiant la trentaine révolue nous explique :

«La journée du 17 mai est une journée très significative pour moi en tant que jeune. C’était une journée de délivrance. Comme Dieu avait utilisé Moïse pour libérer les enfants d’Israël des mains de Pharaon, ici au Congo notre Moïse que Dieu avait utilisé pour nous libérer de la dictature de Mobutu fut Laurent-Désiré Kabila ».

Glodi Mukwasese, la vingtaine révolue, élève de son état :

«Cette journée est très capitale car, elle marque la chute du dictateur Mobutu et la venue au pouvoir de Kabila le père ».

Quant à Award Adam, étudiante à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) :

«Le 17 mai me rappelle l’entrée de l’AFDL sous l’initiative de Mzée Laurent-Désiré Kabila qui fit à la tête de cette alliance. Il avait fait son entrée dans la capitale escorté par des personnes de courte taille communément appelées ‘’Kadogo’’ qui veut dire en Swahili ‘’petit’’. Je regrette seulement le fait que ce changement de président de la République s’est fait de manière brutale. Avec comme corollaire, des nombreuses victimes, blessés et dégâts matériels importants ».

Viel Kilapy, étudiant en journalisme politique intérieure, à l’IFASIC :

«Nous penserons toujours en bien de Laurent-Désiré Kabila pour son combat qui a abouti à la libération du Congo des mains de Mobutu. Malheureusement, cet homme qui avait des belles initiatives et une grande vision pour ce pays n’a pas trop duré au pouvoir. Il est finalement mort ».

Aux politiciens, aux jeunes et à ceux qui ont choisi le Congo comme la seconde patrie, inspirez-vous toujours du testament politique de Laurent-Désiré Kabila : « Ne jamais trahir le Congo ! ». Faîtes la politique pour l’intérêt de la population et non pour les intérêts égoïstes.

Propos recceuillis par Reagan Ngunza, Divine Kassa Ngoly, Gloria Yamayama, Kenaya Ngoie et Divine Mbambi (Stagiaires/IFASIC)

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